Les autorités rwandaises ont extradé un ressortissant indien présumé terroriste sans indiquer à quel groupe il serait affilié.
Le Rwanda a extradé un ressortissant indien accusé dans son pays d’appartenir à un « groupe terroriste », qui n’a pas été précisé, et d’être « impliqué dans des activités terroristes contre l’État indien », a annoncé mercredi la police.
Salman Khan, 40 ans, a été arrêté au Rwanda le 9 septembre à la demande des autorités indiennes, a indiqué à l’AFP le Bureau d’investigation du Rwanda (RIB).
« Il était au Rwanda depuis moins d’un an. (…) Il tenait un petit magasin à Kigali », la capitale, a détaillé auprès de l’AFP le colonel Jeannot Ruhunga, secrétaire général du RIB, affirmant qu’il un « été mis à bord d’un vol ce matin (mercredi) vers l’Inde ».
La radiotélévision nationale rwandaise (RBA) a montré des images de Salman Khan, vêtu d’un qamis (tunique musulmane) beige et d’une chechia (bonnet musulman), menotté et encadré de deux policiers à l’aéroport international de Kigali.
Les autorités rwandaises n’ont pas dévoilé le nom de l’organisation à laquelle il appartiendrait.
« Il était considéré comme un suspect principal au sein de ce groupe terroriste et aurait été impliqué dans de la radicalisation et les activités terroristes contre l’État indien », a déclaré le responsable de la section crimes internationaux du RIB, John Bosco Siboyintore, que d’autres membres de « son groupe terroriste » étaient sous les verrous en Inde.
« Le Rwanda ne peut pas être un refuge pour les criminels », a-t-il ajouté.
Le Rwanda et l’Inde n’ont pas de traité d’extradition mais la demande a été approuvée par le ministère de la Justice selon le principe de réciprocité, a précisé M. Siboyintore.
APA/Sf/AFP