Le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a affirmé que 40% de l’électricité marocaine provient des énergies renouvelables, ce chiffre devant atteindre 52% d’ici 2023, a-t-il indiqué dans un discours prononcé lors de la 29ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques ( COP29 ), mercredi à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan.
Lors du volet marocain de la conférence, Akhannouch a soutenu la stratégie de transition énergétique du roi Mohammed VI au niveau national et international, a rapporté l’Agence marocaine de presse (MAP).
Il a souligné la volonté du Maroc de mettre en place des projets de dessalement de l’eau de mer alimentés par des énergies renouvelables et d’hydrogène vert dans le cadre de sa contribution déterminée au niveau national (CDN). Ce projet ambitieux met en évidence les avancées significatives du Maroc en matière de décarbonisation et de durabilité.
Il a également souligné que l’Initiative d’adaptation de l’agriculture africaine (Triple A) constituait une étape cruciale dans l’adaptation de l’agriculture africaine aux défis climatiques modernes. L’initiative Triple A se concentre sur trois domaines principaux : la promotion d’une meilleure gestion des sols, l’amélioration des systèmes d’irrigation et l’intégration de technologies agricoles résilientes au changement climatique.
Akhannouch a déclaré que l’initiative s’inscrit dans une « vision audacieuse : transformer l’agriculture africaine et protéger l’environnement pour lutter contre le changement climatique ».
Le responsable marocain a également souligné l’énorme avantage concurrentiel du pays dans la production d’énergie solaire et éolienne, qui a permis à des projets de grande envergure de se développer, comme les câbles sous-marins Xlinks entre le Maroc et le Royaume-Uni. Ces câbles pourraient alimenter jusqu’à sept millions de foyers au Royaume-Uni en énergie renouvelable.
« Le Maroc assume pleinement ses responsabilités, a ajouté M. Akhannouch. Mais ces défis concernent tous les pays de la planète, notamment les nations les plus industrialisées », dit-il.
Il a appelé à un engagement plus fort de tous les États membres pour fournir des solutions de financement durables pour les fonds d’adaptation et les mécanismes d’assurance climatique afin de donner plus de pouvoir aux pays vulnérables, souvent les moins responsables des émissions et les plus touchés par les catastrophes climatiques.
MK/Sf/ac/APA