Le roi Mohammed VI dans son discours du Trône, a souligné l’importance de relancer les négociations de paix, condamnant fermement l’extrémisme. Avant de réitérer l’engagement du Maroc en faveur d’une solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réaffirmé, mercredi, l’engagement du Maroc en faveur d’une solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue tchadien, Abderaman Koulamallah. Cette déclaration est intervenue à l’occasion d’un exposé sur les orientations du discours prononcé récemment par le roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône.
Selon Bourita, le souverain marocain a réitéré l’importance qu’accorde le Maroc à la stabilité au Moyen-Orient, traitant la question palestinienne avec la même attention que ses propres intérêts nationaux. Dans ce contexte, Rabat a soutenu activement les initiatives visant à instaurer un cessez-le-feu durable et à améliorer les conditions humanitaires à Gaza.
S’inscrivant dans la ligne diplomatique tracée par le roi Mohammed VI, le Maroc a exprimé son soutien au plan en trois étapes proposé par le président des États-Unis, Joe Biden, qui vise à impulser les négociations de paix et à accroître l’aide humanitaire dans la région. Le Royaume a salué également la déclaration commune des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte œuvrant pour un cessez-le-feu et la reprise des discussions. M. Bourita a souligné que le Maroc prêche la désescalade du conflit et défend une issue pacifique.
NÉCESSITE DE RENOUER LE DIALOGUE
Le roi Mohammed VI, dans son allocution, avait insisté sur la nécessité de renouer le dialogue entre Palestiniens et Israéliens pour relancer le processus de paix. Le souverain marocain a fermement condamné l’extrémisme sous toutes ses formes et dénoncé les actions provocatrices menées par des extrémistes, notamment les attaques contre la mosquée Al-Aqsa.
Le chef de la diplomatie a davantage souligné qu’une solution structurelle à la crise régionale est impérative pour prévenir une nouvelle montée des tensions et les conséquences humanitaires qui en découlent. Rabat exhorte ainsi la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer leurs responsabilités afin de contenir l’expansion du conflit.
Enfin, le roi Mohammed VI avait réitéré, dans son discours, le soutien indéfectible du Maroc à une solution à deux États, avec la reconnaissance de Gaza en tant que partie intégrante d’un État palestinien indépendant, ayant Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux frontières de 1967.
MN/Sf/ac/APA