L’augmentation de 5% du salaire minimum garanti s’inscrit dans le cadre de l’engagement du gouvernement marocain à améliorer les conditions de vie grâce à des politiques sociales structurées.
Le gouvernement marocain a officiellement approuvé une augmentation de 5% du salaire minimum garanti pour les travailleurs non agricoles (SMIG) et agricoles (SMAG), qui entrera en vigueur le 1er janvier 2025.
Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a pris note de cette décision lors d’une conférence de presse à l’issue du conseil hebdomadaire du gouvernement présidé par le Premier ministre Aziz Akhannouch.
«A partir de janvier prochain, le SMIG passera à 17,10 DH par heure, soit un salaire mensuel net de 3.045 DH. Pour les salariés agricoles, le SMAG passera à 93 DH par jour, soit un salaire mensuel net de 2.255 DH», a précisé M. Baitas.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions de vie grâce à des politiques sociales structurées, a-t-il expliqué, soulignant : « Lorsque ce gouvernement fait une promesse, il la tient. Il ne s’agit pas de slogans, mais d’apporter un véritable changement. »
Les réformes salariales sont un signal d’orientation sociale
Baitas a en outre annoncé que l’État a budgétisé 45 milliards de dirhams pour améliorer les salaires du secteur public d’ici 2026, soulignant l’ampleur de l’initiative.
« Rien qu’en 2025, 20 milliards de dirhams ont été alloués aux ressources humaines dans le cadre des engagements du dialogue social, alors que les salaires du secteur public devraient coûter à l’Etat 26 milliards de dirhams », a-t-il précisé.
Baitas a également évoqué la croissance des dépenses salariales globales, soulignant que les salaires du secteur public passeront de 140 milliards de dirhams en 2021 à 192,8 milliards de dirhams en 2026, soit une augmentation de 37,3%. « Cette hausse annuelle représente 6% du budget total de l’Etat », a-t-il expliqué.
Le salaire mensuel net minimum dans le secteur public a atteint 4 500 dirhams, soit une amélioration de 50% par rapport aux niveaux précédents. « Nous avons clairement indiqué que les politiques sociales sont au cœur de nos priorités. Il ne s’agit pas de simples promesses, mais de résultats mesurables qui bénéficient directement aux citoyens », a affirmé M. Baitas.
Alors que le Maroc progresse dans ses ajustements salariaux, le gouvernement s’engage à promouvoir un « État social », en s’efforçant de réduire les disparités de revenus et de renforcer le soutien aux travailleurs dans divers secteurs.
MK/ac/Sf/APA