Le forum d’Addis-Abeba, qui a réuni des représentants des 54 pays africains, n’a pas manqué de relever la contribution du Maroc dans les politiques migratoires.
Lors du Forum de l’Union africaine, qui a eu à examiner les progrès réalisés dans le cadre du Pacte mondial pour les migrations, le leadership du roi Mohammed VI en matière de migration a été salué. Les contributions du Maroc à l’élaboration des politiques migratoires africaines ont été mises en évidence aujourd’hui, lors de la deuxième évaluation régionale du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM) à Addis-Abeba.
Cet événement, organisé par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la Commission de l’Union africaine (UA), a permis aux parties prenantes d’examiner les progrès réalisés face aux défis migratoires du continent depuis l’adoption du Pacte mondial pour les migrations en 2018.
Un des moments marquants de la rencontre a été la reconnaissance du rôle du Maroc dans la gouvernance des migrations. Minata Samate Cessouma, Commissaire de l’Union africaine chargée de la santé, des affaires humanitaires et du développement social, a rendu hommage aux efforts du Roi Mohammed VI pour piloter des initiatives migratoires à travers l’Afrique. Elle a déclaré : « Sa Majesté le Roi Mohammed VI a joué un rôle crucial dans la promotion de l’approche africaine des migrations », s’adressant ainsi aux responsables de l’Union africaine et des Nations Unies.
Au cœur de l’engagement du Maroc se trouve l’Observatoire africain des migrations, un bureau technique spécialisé de l’Union africaine basé à Rabat. Cet observatoire, créé en 2018 et officiellement lancé en décembre 2020, est une pièce maîtresse de l’engagement du Maroc dans la gouvernance migratoire africaine.
Depuis sa création, l’Observatoire africain des migrations occupe une position centrale dans l’analyse des schémas migratoires, le suivi des tendances et la facilitation de la coopération entre les nations africaines. Les données qu’il collecte permettent d’identifier les flux et les modèles de migration, aidant ainsi à relever des défis comme la traite des êtres humains, la migration irrégulière et les déplacements forcés. Son mandat inclut notamment la fourniture de données migratoires centralisées, harmonisées et actualisées pour éclairer les décisions politiques et optimiser la gestion globale des migrations à travers l’Afrique.
RT/Sf/ac/APA