Le JNIM, groupe djihadiste affilié à AQMI a formellement démenti toute implication dans l’enlèvement d’Eva Gretzmacher, une septuagénaire autrichienne kidnappée samedi dans la région d’Agadez.
Le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) a catégoriquement réfuté les allégations concernant l’enlèvement d’Eva Gretzmacher, une ressortissante autrichienne de 75 ans, survenu le samedi 11 janvier dans la région d’Agadez, au Niger. Cette position a été officialisée lundi via un communiqué de sa branche médiatique, la « Fondation Az-Zallaqa ».
« Nous n’avons aucun lien avec cet acte, et nous rejetons les accusations portées à notre encontre », a déclaré le groupe qui, malgré son historique de kidnappings de citoyens européens dans la région contre rançons, a qualifié de « mensongères » les informations relayées par certains médias.
Le communiqué exhorte également les médias à une plus grande rigueur dans leur couverture des événements au Sahel, tout en critiquant les actions des gouvernements locaux et de leurs alliés.
La disparition d’Eva Gretzmacher, résidente d’Agadez depuis près de trois décennies et fondatrice de l’association caritative « Amanay », a déclenché une mobilisation importante des forces de sécurité locales.
Les autorités d’Agadez ont renforcé leur dispositif sécuritaire et intensifié les recherches dans cette région stratégique, confrontée à une insécurité grandissante.
À l’heure actuelle, aucun groupe n’a revendiqué la responsabilité de cet enlèvement.
AC/Sf/APA