Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA abordent une diversité de sujets, dominés par la remise des prix, la veille, du Concours général, occasion saisie par le président Macky Sall pour s’exprimer « sans langue de bois » sur la situation de l’éducation nationale.
« Remise de prix au Concours général : Macky sans langue de bois », titre Le Quotidien, reprenant ce constant du chef de l’Etat : « le niveau global des études continue de baisser ».
Le premier prix en français n’a pas été attribué cette année, précise le journal. Mais Diary Sow, élève en terminale et lauréate de l’année dernière, « garde la couronne », constate Vox Populi. Pour le quotidien national Le Soleil, il y a eu « 91 distinctions pour le public et 30 pour le privé ».
Cependant « l’école ne peut rester figée dans le conformisme », déclare Macky Sall dans Le Soleil, appelant à « mettre à jour le contenu des enseignements ».
Sur le début de l’hivernage au Sénégal, Vox Populi note que « Dakar et sa banlieue se préparent au pire ». Selon le journal, les dégâts de la première pluie d’hier ont réveillé la hantise des inondations avec comme conséquences déjà : « un jeune (mort) électrocuté à Grand-Yoff » et « une dame (décédée) à Mbacké Khewar ».
Sur la plainte contre Aliou Sall et Frank Timis dans l’affaire du pétrole et du gaz, EnQuête titre sur « le second front ». Le journal explique, sous l’appui de ses interviewés, que la plainte de l’ancien PM Abdoul Mbaye et Cie a « une double portée juridique et politique ».
Toujours dans le secteur judiciaire, le Pr Babacar Kanté, ancien juge au Conseil constitutionnel, note dans L’AS qu’«aucune loi ne peut garantir l’indépendance du juge ».
Plus précis dans Le Témoin, il soutient sur l’affaire Khalifa Sall, du nom de l’ex-maire de Dakar emprisonné pour malversations : « Aucune loi ne peut garantir l’indépendance du juge s’il ne veut pas l’être ».
Plus acerbe cette fois, Walf Quotidien, sous les surtitres « Réserve, composition, mauvaise foi des politiques… », souligne que « le Conseil constitutionnel planche sur ses lacunes ».
En football, le quotidien sportif Record joue sur les morts et parle de « signe… algérien », allusion aux multiples échecs du sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, devant les Fennecs d’Algérie.
Sur les six défaites qu’il a enregistrées sur le banc de l’équipe nationale, les trois l’ont été contre les champions d’Afrique 2019, précise le journal.
Partant de là, Stades se pose cette question : « Pourquoi les Lions n’y arrivent pas face aux +gros+ ».
ODL/cat/APA