Les tensions inflationnistes devraient cependant persister, dépassant le seuil des Etats de l’Afrique centrale qui s’est établi à 3,5%, en raison de la crise alimentaire mondiale.
Les autorités congolaises prévoient une croissance de 5,3% du PIB cette année, comparativement à 2% en 2023. Cette hausse est attribuée à la reprise anticipée de la production pétrolière (+5,9%) et à la performance solide du secteur non pétrolier (+5%), selon les estimations de la Direction générale de l’économie (DGE) relevant du ministère de l’Économie et des Finances.
Dans son rapport d’avril publié à Brazzaville, la DGE indique que l’excédent du compte courant devrait diminuer, passant à 6,0% du PIB en 2024, contre 8,9% en 2023.
Le rapport souligne également une augmentation des avoirs extérieurs nets, une hausse du crédit intérieur net, une croissance prévue des crédits à l’économie, une expansion de la masse monétaire et une reconstitution des réserves officielles brutes pour la période 2024-2025.
En outre, les tensions inflationnistes devraient persister, dépassant le seuil communautaire de 3,5%, en raison de la crise alimentaire mondiale persistante et de l’impasse dans le conflit russo-ukrainien, selon la même source.
AC/APA