Ouagadougou s’implique aux côtés des soldats maliens et de leurs alliés russes, face aux groupes rebelles et terroristes dans la zone de Tinzaouatène, dans le nord du pays, depuis la semaine dernière.
Les Forces armées maliennes (FAMa) bénéficient de l’appui de l’armée burkinabè dans leurs opérations contre les groupes rebelles du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) et les jihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) dans dans la zone de Tinzaouatène.
« Les Forces armées maliennes (FAMa), en coordination avec les Forces armées du Burkina, ont débuté, ce mardi 30 juillet 2024, une campagne aérienne dans le secteur de Tinzaouatène », a indiqué l’état-major général des Armées maliennes dans un communiqué.
Il a ajouté que « cette campagne vise à sécuriser les personnes et les biens dans la localité de Tinzaouatène et ses environs, contre la coalition de terroristes auteurs d’exactions, d’abus et de trafic illicite contre les populations maliennes ».
L’état-major a aussi fait savoir que l’armée de l’air burkinabè a essentiellement ciblé des « objectifs précis de haute valeur y compris des caches, des plots logistiques et des véhicules ont été ciblés ».
Le Mali a justifié l’intervention de l’armée burkinabè par la « solidarité entre les États membres de la Confédération des États du Sahel (AES) et en application du mécanisme de défense collective et d’assistance mutuelle de l’organisation ».
L’armée malienne et ses alliés russes ont fait face, depuis samedi, au CSP et au GSIM. Si aucun bilan officiel n’a été transmis, l’armée malienne a reconnu « un nombre important de morts » à Tinzaouatène et une chaîne Telegram associée à la société militaire privée Wagner, a confirmé des pertes dans leurs rangs et la mort d’un commandant.
DS/ac/Sf/APA