Le Burkina Faso, confronté à une insurrection jihadiste, voit émerger une nouvelle menace : les discours haineux en ligne. Le ministère de la Sécurité condamne ces messages et appelle à l’unité nationale, avertissant que les auteurs seront poursuivis.
Depuis près d’une décennie, le Burkina Faso est confronté à une insurrection jihadiste qui a plongé le pays dans une crise sécuritaire profonde. Cette situation d’insécurité persistante a non seulement causé des milliers de morts et des déplacements massifs de populations, mais elle a également exacerbé les tensions communautaires.
Dans ce contexte délicat, les réseaux sociaux et autres plateformes numériques sont devenus des vecteurs de propagation de discours haineux, attisant la violence et la division.
Face à cette menace grandissante, le ministère de la Sécurité du Burkina Faso a réagi en publiant un communiqué, condamnant ces messages incendiaires et appelant à l’unité nationale.
Le département dirigé par Mahamadou Sana s’alarme de la multiplication de messages « faisant l’apologie de la violence, de la stigmatisation et de la division au sein des communautés » sur les plateformes numériques.
« Aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui cherchent à semer la discorde et à saper notre combat collectif contre le terrorisme », prévient le ministère, rappelant que les auteurs et complices de tels actes s’exposent à « toute la rigueur de la loi ».
Les autorités de transition issues du coup d’État de septembre 2022 ont fait de la lutte contre le terrorisme leur priorité absolue, adoptant une politique de « tolérance zéro » face aux menaces à la cohésion nationale.
AC/Sf/APA