Le Niger fait face a une insurrection jihadiste depuis plusieurs années.
L’armée nigérienne a annoncé dimanche avoir tué un membre clé du groupe État islamique lors d’un raid militaire dans l’ouest du pays africain.
Les affrontements ont eu lieu dans la région de Tillabéri, dans la vaste et instable zone des « trois frontières » entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Les insurgés jihadistes y mènent des attaques depuis des années malgré le déploiement massif des forces de sécurité.
L’armée a annoncé avoir tué Abdoulaye Souleymane Idouwal, qu’elle a qualifié de « membre influent de l’Etat islamique », lors d’un raid vendredi.
L’armée a également indiqué que neuf « terroristes » avaient été tués et 31 arrêtés jeudi lors d’une opération antijihadiste dans la région.
L’armée affirme avoir « détruit les moyens de déplacement » des assaillants et « saisi (leurs) moyens de communication ».
Les civils de Tillaberi sont fréquemment pris pour cible par les combattants jihadistes, ce qui entraîne régulièrement des déplacements à grande échelle.
Le Niger est dirigé par des chefs militaires qui ont pris le pouvoir lors d’un coup d’État en juillet, invoquant la détérioration de la situation sécuritaire pour justifier cette prise de pouvoir.
Le gouvernement militaire combat également les jihadistes de Boko Haram et leurs rivaux de la province de l’État islamique d’Afrique de l’Ouest (ISWAP) dans d’autres régions.
APA avec AFP