Réaffirmant son soutien au Plan d’autonomie, l’Arabie saoudite a encore exprimé son rejet de toute atteinte aux intérêts suprêmes du Royaume, y compris son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale.
L’Arabie saoudite a réitéré son indéfectible soutien à l’intégrité territoriale du Maroc ainsi qu’à sa souveraineté sur ses provinces du sud du Sahara.
Elle a renouvelé sa position en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc, qu’elle considère comme la solution politique la plus sérieuse et fiable pour mettre un terme à un conflit qui perdure depuis plusieurs décennies.
Le représentant saoudien auprès des Nations Unies a affirmé cette position lors de son intervention devant la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, soulignant que l’initiative d’autonomie est conforme aux dispositions du droit international ainsi qu’aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU.
L’Arabie saoudite a également réaffirmé son rejet de toute ingérence dans les intérêts fondamentaux du Royaume du Maroc, ainsi que dans sa souveraineté et son intégrité territoriale.
Cette déclaration saoudienne semble s’inscrire en réponse à la récente décision défavorable de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
En effet, vendredi dernier, la Cour a accusé la Commission européenne d’avoir violé « le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental » en concluant des accords commerciaux avec le Maroc, lesquels incluaient des produits issus des provinces méridionales du pays.
Peu après, l’Union européenne a défendu son partenariat avec le Maroc en affirmant son attachement à cette relation solide, stratégique et mutuellement avantageuse avec Rabat.
Dans un communiqué, il est précisé que « l’UE réitère la grande valeur qu’elle attache à son partenariat stratégique avec le Maroc, qui est ancien, étendu et profond. »
Par ailleurs, le Maroc a également réagi à la décision de la CJUE, en affirmant son engagement à ne pas accepter d’accord ou d’instrument juridique qui ne respecte pas son intégrité territoriale. Selon le ministère marocain des Affaires étrangères, le Royaume ne considère pas non plus cet arrêt comme pertinent ou significatif pour ses accords agricoles ou de pêche avec l’Union européenne.
RT/Sf/ac/APA