Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement d’un fait divers dans lequel est cité l’homme politique.
WalfQuotidien rapporte que la journée du lundi était « mouvementée » et la capitale Dakar « en feu et flamme » avec des « maisons vandalisées, des commerces saccagés, des voitures incendiés… ».
Selon ce journal, les militants et sympathisants d’Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), « (qui) n’entendent pas laisser leur leader entre les mains de la justice, ont déclenché une guérilla urbaine ».
En effet, L’AS indique que « les Sonkistes mettent le feu partout ». Ce quotidien fait savoir qu’il y a eu des « affrontements » entre des jeunes et les forces de l’ordre à la Cité Keur Gorgui (Dakar) où réside l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines. Dans ces heurts, « plus d’une quarantaine de personnes (ont été) arrêtées et placées en garde-à-vue », signale ce journal.
Pour sa part, Libération informe que « le magasin Auchan de Sacré-Cœur (Dakar) et la maison de Mamour Diallo (mouvance présidentielle) à Louga (nord-ouest) » ont également été brûlés par des manifestants en furie. Le mouvement citoyen Y en a marre, nommé par ce quotidien, met en garde les autorités étatiques contre toute instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes ».
Décidément, « les Patriotes (sont) en mode résistance », note Sud Quotidien. Dans les colonnes de ce journal, Mouhamadou Moctar Sourang, Coordonnateur du Front de Résistance Nationale (FRN, opposition), « s’indigne devant cette stratégie manifestement déroulée pour affaiblir (voire) liquider politiquement et socialement des adversaires politiques en foulant aux pieds toute considération d’ordre éthique ».
À en croire Le Quotidien, « le virus de la violence se répand dans Dakar » dans ce contexte pandémique. En tout cas, la situation risque d’être davantage tendue puisque « l’Etat pourrait envisager une autre procédure contre (Sonko) pour appel à l’insurrection ».
Dans L’Observateur, une personne qui connaît Adji Sarr, la masseuse d’un salon de massage dakarois qui est à l’origine de la plainte pour viols répétitifs contre le troisième de la dernière présidentielle, la dépeint ainsi : « On ne veut pas la trainer dans la boue. Surtout maintenant qu’elle a des problèmes. Mais il faut reconnaître qu’(elle) n’est pas une sainte. Quand elle a un objectif, elle ne se fixe pas de limites pour l’atteindre malgré son jeune âge ».
Enfin, Le Soleil annonce que la procédure pour la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko est enclenchée. Le quotidien national précise qu’elle « durera huit jours en cas d’acceptation de la requête par le Bureau de l’Assemblée nationale ».
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