Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés principalement par les rebondissements dans l’affaire de l’Institution Sainte Jeanne D’Arc (ISJA), du nom de l’établissement scolaire qui a renvoyé certaines de ses élèves pour port de voile.
« Affaire Jeanne D’Arc : un voile, 100 débats », titre Le Quotidien, rapportant des propos du khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy, qui estime que « l’institut n’a ni respect ni considération pour le Sénégal ».
Si ce dernier, dans L’Observateur, « demande la fermeture de Sainte Jeanne D’Arc », l’Union nationale des parents d’élèves catholiques du Sénégal (Unapecs) défend pour sa part l’institution scolaire et note que « l’inscription vaut l’adhésion au règlement intérieur ».
« Voile de la discorde », titre de son côté Sud Quotidien, qui souligne que le ministre de l’Education nationale est passé du « rappel à l’ordre à la négociation » là où « les cours Sainte Marie de Hann rejettent à leur tour les 23 voilées ».
Dans le journal aussi, l’ancien député Moustapha Diakhaté propose l’alternative de « placer l’école sous délégation spéciale ou retirer son agrément ».
Plus radical, dans L’AS, le khalife général des Tidianes « demande la fermeture de l’école en cas de refus » de tout compromis. Cela fait dire ainsi à ce journal qu’on va assister aujourd’hui à « la rencontre de la dernière chance » entre le ministre de tutelle et les responsables de l’ISJA.
Sur un autre sujet, le même quotidien informe que l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) « freine l’ONAS », l’office national chargé de l’assainissement, sur l’attribution du marché relatif à la dépollution de la baie de Hann.
Faisant écho à plusieurs sujets qui brulent l’actualité économique du pays (« tensions de trésorerie, hausse des prix, déficit bloqué »), Walf Quotidien alerte sur « les germes d’un ajustement structurel ».
Sur les conséquences des pluies diluviennes, Le Quotidien renseigne que deux personnes ont été tuées à Tivaouane Peulh pendant que Rufisque est « sous les eaux ».
Ce ne fut qu’un « effroyable calvaire » qu’ont vécu les sinistrés de ce département de même que ceux de la banlieue dakaroise, indique L’Observateur qui rapporte en même temps les propos des rescapés du drame des pêcheurs de Kayar.
« Lorsque la foudre a frappé, du sang coulait des oreilles de Moustapha Ngom », rapporte un témoin cité en manchette du journal qui rend compte également de « l’insoutenable souffrance des parents du jeune pêcheur disparu dans l’océan ».
ODL/cat/APA