La première session ordinaire du nouveau parlement togolais et la visite d’un responsable du Parti national panafricain (PNP, opposition) font la une de la presse électronique ce mercredi.
« Les députés effectuent leur rentrée, Tségan rassure pour les réformes », titre Togobreakingnews. Le site informe, en effet, que l’assemblée nationale togolaise issue des législatives du 20 décembre dernier a effectué mardi sa rentrée parlementaire.
« La présidente de l’hémicycle rassure que les réformes seront réalisées », rapporte le confrère. « La récente audience du chef de l’Etat à la coalition des 14 partis politiques de l’opposition renseigne sur sa volonté d’œuvrer à la consolidation de la paix, de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays. Ceci annonce la mise en œuvre des réformes attendues par tous les Togolais et constitue des réponses tangibles de la volonté de l’exécutif de consolider la démocratie dans notre pays et de maintenir entre les différents acteurs politiques un climat de concertation et de tolérance notoire », a déclaré la présidente du parlement cité par Togobreakingnews.
Republicoftogo s’intéresse à la nouvelle configuration de la classe politique dès cette session, et présente « le nouveau chef de file de l’opposition ».
« Gilchrist Olympio est le nouveau chef de file de l’opposition et bénéficie à ce titre d’un statut particulier prévu par l’Etat. Son parti, l’UFC dispose de 7 députés à l’Assemblée, ce qui en fait la principale force politique de l’opposition parlementaire. C’est à ce titre qu’il a participé mardi à la rentrée solennelle de l’Assemblée nationale avec tous les honneurs dus à son rang », lit-on sur le site d’informations.
« Ce statut était réservé jusqu’à présent à Jean-Pierre Fabre, le président de l’ANC. Mais en raison du boycott des législatives du 20 décembre 2018, cette formation n’a plus aucun élu au Parlement », explique Republicoftogo.
Pour sa part, Icilomé parle, sous ce titre, de la visite du Secrétaire général du PNP à Paris : « Ce que le PNP est allé dire au Quai d’Orsay… ».
« Le PNP exige que Faure Gnassingbé renonce à un 4ème mandat, même si sa candidature a déjà été annoncée de façon implicite. Le parti de Tikpi Atchadam demande aussi la remise en liberté des détenus politiques, la réalisation des réformes et bien d’autres sujets qui cristallisent l’actualité sociopolitique au Togo », lit-on sur le site.
« Le PNP au Quai d’Orsay pour négocier la tête de Faure Gnassingbé », affirme Globalactu.
« Dix (10) jours avant ses manifestations dans 10 villes du Togo, le Parti national panafricain (PNP) est signalé à Paris, au ministère français des Affaires étrangères », écrit le confrère qui s’interroge : « qu’est-ce que le parti de Tikpi Atchadam est allé chercher au Quay d’Orsay ? »
Selon un communiqué produit par ce parti, répond-il à la suite, Dr Kossi Sama a été reçu mardi et a fait des propositions de sorties ‘durable’ de crise au Togo.
« La première proposition faite par ce parti, est la renonciation de Faure Gnassingbé à briguer un 4ème mandat en 2020. Et pourtant, au parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), tout semble indiquer que leur ‘champion’ sera leur porte-flambeau à la présidentielle de 2020 », conclue Globalactu.
NML/cat/APA