La Banque mondiale a approuvé trois opérations pour un montant total de 1,57 milliard de dollars afin d’aider le gouvernement nigérian à renforcer le capital humain.
Améliorant la santé des femmes, des enfants et des adolescents, renforcer la résilience aux effets du changement climatique, tels que les inondations et les sécheresses, et améliorer la sécurité des barrages et l’irrigation, tels sont les lignes poursuivies par les trois opérations de la BM au Nigéria.
Le financement comprend 500 millions de dollars pour résoudre les problèmes de gouvernance qui entravent la fourniture de l’éducation et de la santé (HOPE-GOV), 570 millions de dollars pour le programme de renforcement des soins de santé primaires (HOPE-PHC) et 500 millions de dollars pour le projet d’énergie et d’irrigation durables pour le Nigéria (SPIN).
Selon le communiqué publié lundi à Abuja, la Banque mondiale a expliqué que les programmes HOPE-GOV et HOPE-PHC soutiendront l’amélioration de la prestation de services dans les secteurs de l’éducation de base et des soins de santé primaires, qui sont essentiels à l’amélioration des résultats du capital humain du Nigéria.
Le projet SPIN contribuera à améliorer la sécurité des barrages et la gestion des ressources en eau pour l’hydroélectricité et l’irrigation dans certaines régions du Nigeria.
Le programme HOPE-GOV s’attaquera aux faiblesses de gouvernance sous-jacentes dans les systèmes et les procédures du gouvernement dans deux secteurs clés du développement humain.
Il se concentrera en particulier sur les défis transversaux et les facteurs favorables liés à la gestion des ressources financières et humaines dans les secteurs de l’éducation de base et des soins de santé primaires.
L’approbation, faite le 26 septembre 2024, illustre l’engagement de la Banque mondiale à renforcer le capital humain du Nigéria et à développer la résilience face aux menaces climatiques.
Elle indique également que le Nigéria a obtenu un total de 6,52 milliards de dollars de prêts de la Banque mondiale sous l’administration du président Bola Tinubu, alors que l’on s’inquiète de l’augmentation des coûts du service de la dette extérieure du pays.
GIK/lb/ac/Sf/APA