À l’occasion des 12 ans de la Cour suprême, le président William Ruto et le vice-président Kithure Kindiki ont salué son rôle dans la défense des droits et la modernisation de la justice au Kenya.
Lundi 4 novembre, lors de la cérémonie marquant le douzième anniversaire de la création de la Cour suprême du Kenya, le président William Ruto a rendu hommage à l’institution pour son rôle crucial dans le maintien de l’État de droit et la protection des droits constitutionnels au Kenya. Aux côtés de la juge en chef Martha Koome et d’un large éventail de hauts responsables, le président a souligné l’importance de la Cour dans le façonnement de la démocratie et de la justice au Kenya.
« Nous félicitons la Cour suprême pour son rôle de gardienne ferme et fidèle de notre Constitution, de défenseuse des droits humains, de pilier de la démocratie et de championne de la justice pour tous », a déclaré William Ruto. Il a également encouragé la Cour à demeurer « agile, tournée vers l’avenir, innovante et responsable » face aux défis complexes et évolutifs de la société actuelle.
Cet événement, organisé au siège de la Cour suprême à Nairobi, a également été l’occasion pour le vice-président Kithure Kindiki de rappeler à travers un tweet, le rôle central de la Cour dans l’établissement d’une jurisprudence adaptée aux questions nationales et dans la modernisation de la justice. Kindiki a notamment mis en avant les progrès réalisés grâce à l’usage de la technologie, qui a permis de rendre le système judiciaire plus accessible et efficace. L’introduction des audiences virtuelles a ainsi, selon lui, marqué un tournant dans l’administration de la justice.
« L’usage de la technologie par le pouvoir judiciaire a permis une manière plus rapide, efficace et pratique de rendre justice et de résoudre les litiges », a affirmé le vice-président Kindiki. Il a également souligné que la Cour suprême pouvait, dans les années à venir, continuer à affiner une jurisprudence conciliant les intérêts nationaux avec la réalisation des droits garantis par la Constitution.
Kindiki a insisté sur la nécessité d’une collaboration harmonieuse entre les trois branches du gouvernement – l’Exécutif, le Parlement et le Judiciaire – tout en respectant leur indépendance : « Les trois branches ont le devoir de faire preuve de retenue et de travailler de manière interdépendante pour le bien public. »
Outre le président William Ruto et le vice-président Kithure Kindiki, figuraient également le Premier Secrétaire du Cabinet Musalia Mudavadi, l’ancienne juge en chef adjointe Dr. Nancy Baraza, le Procureur général Dorcas Oduor, le Directeur des poursuites publiques Renson Ingonga, ainsi que le Gouverneur de Nairobi Johnson Sakaja.
En réaffirmant son rôle de pilier de la démocratie et de la justice, la Cour suprême, sous la présidence de Martha Koome, s’engage à poursuivre son mandat en répondant aux besoins d’une société en constante mutation.
AC/Sf/APA