La Banque africaine de développement (Bad) a approuvé un prêt de 110 millions de dollars destiné à renforcer le réseau électrique et à construire de nouvelles sous-stations au gaz.
L’Île Maurice pourra bientôt remplacer la production d’électricité basée sur l’énergie thermique utilisant des combustibles importés. La Banque africaine de développement a en effet a approuvé mercredi, à Abidjan, un prêt de 110 millions de dollars pour lui permettre de mettre en œuvre le Projet de construction de sous-stations avec postes de transformateurs isolés au gaz.
Le projet vise à améliorer la stabilité du réseau électrique mauricien, à le rendre plus opérationnel tout en facilitant son expansion et son raccordement aux productions d’énergies renouvelables, souligne le communiqué parvenu à APA.
L’impact attendu à long terme est d’accroître la résilience du réseau aux changements climatiques et d’augmenter le nombre de points d’injection pour les installations de production d’énergies renouvelables, poursuit la note.
Cette dernière précise que le projet prévoit de réhabiliter six postes existants. Quatre nouveaux postes électriques sous enveloppe métallique de 66/22 kilovolts seront également construits pour répondre à la demande de charge des grands projets et servir de points d’interconnexion supplémentaires pour la production d’énergie renouvelable à grande échelle.
La zone cible du projet comprend les dix emplacements des sites de sous-stations identifiés pour être réhabilitées. La plupart des sites sélectionnés sont liés à la demande croissante d’électricité du fait du développement industriel du pays. Les ménages, les entreprises et les industries du pays bénéficieront d’un approvisionnement accru, de la fiabilité et d’une meilleure qualité d’approvisionnement en électricité, note le document.
« La réhabilitation des infrastructures publiques existantes et la réalisation de nouvelles infrastructures sont considérées comme un axe stratégique par les autorités mauriciennes pour relancer l’économie », a déclaré Tiana Manasse-Ratsimandresy, responsable du projet à la Bad, citée par le communiqué.
ARD/ac/APA