députés Sherpa-Finance et Banques centrales à Johannesburg mercredi, Guterres a souligné le besoin urgent pour les pays développés de soutenir les pays vulnérables dans la lutte contre le changement climatique.
« Les pays du G20 doivent montrer la voie conformément aux principes
de responsabilités communes mais différenciées, mais reconnaître que
chaque pays du G20 doit faire davantage pour réduire les émissions », a déclaré le chef de l’Onu.
Il a annoncé qu’à partir de 2025, « chaque gouvernement devra proposer de nouveaux plans économiques visant à limiter l’augmentation de la
température mondiale à 1,5 degré (…) Ces nouveaux plans doivent couvrir toutes les émissions de l’ensemble de l’économie, accélérer une élimination juste des combustibles fossiles et contribuer aux objectifs de transition énergétique convenus lors de la COP28 ».
nombreux pays en développement étaient contraints de répondre à une crise climatique qu’ils n’ont pas créée et ne disposent pas des ressources nécessaires pour bénéficier d’une énergie propre et éliminer la pauvreté.
Il a exhorté les pays développés à fournir un financement et une
technologie adéquats, abordables et accessibles pour soutenir ces
pays.
« Nous devons également veiller à ce que les minéraux essentiels de
l’Afrique qui peuvent alimenter l’avenir renouvelable dans le monde entier profitent en premier lieu aux Africains. Nous ne pouvons pas répéter les erreurs du passé », a-t-il déclaré.
Il a appelé à des contributions significatives des pays développés au fonds pour pertes et dommages et au doublement du financement de l’adaptation l’année prochaine, comme promis.
En plus de la justice climatique, Guterres a appelé le G20 à jouer un
rôle de premier plan en matière de justice technologique, en veillant
à ce que les pays en développement puissent accéder à la révolution technologique et en bénéficier.
Il a exhorté le G20 à aider ces pays à investir dans des systèmes et des solutions numériques pour stimuler la prospérité, créer des emplois et favoriser le développement durable.
L’Afrique du Sud a pris la présidence du G20 le 1er décembre, marquant la première présidence africaine et la quatrième présidence consécutive d’un marché émergent.
Le G20, créé pour répondre aux problèmes économiques et financiers mondiaux urgents, comprend 19 pays et deux organismes régionaux,
l’Union européenne et l’Union africaine.
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