Une réunion de crise s’est tenue à la Primature guinéenne, avec pour objectif de faire le point sur la situation des inondations et de coordonner les actions à mener pour atténuer les effets des intempéries, a appris APA.
Suite aux fortes pluies qui ont récemment frappé la capitale guinéenne, provoquant des inondations dévastatrices, une réunion de crise a été convoquée par le Premier ministre, Amadou Oury Bah. Cette rencontre, qui a réuni plusieurs membres du gouvernement et des secrétaires généraux, avait pour objectif de faire le point sur la situation et de coordonner les actions à mener pour atténuer les effets de ces intempéries.
A cette occasion, le chef du gouvernement a souligné la nécessité impérative d’appliquer de manière rigoureuse les mesures préventives déjà prévues, visant à protéger les populations vulnérables et à minimiser les risques futurs, lit-on sur la page Facebook de la Primature guinéenne.
« Les prévisions météorologiques indiquent de nouveaux risques d’inondations. Pour sauver des vies, nous devons corriger des décennies de négligence administrative…», a affirmé M. Bah, cité dans le post.
Le Premier ministre a également insisté sur l’importance de renforcer la sensibilisation des habitants des zones à risque. Il a appelé à une meilleure coordination entre les différents départements ministériels pour maximiser l’efficacité des interventions, en particulier dans les zones les plus touchées.
« Dans l’urgence, les familles occupant les zones inondables et non constructibles seront informées et sensibilisées pour se déplacer afin d’éviter de nouveaux dégâts. Des opérations d’ouverture des voies de ruissellement des eaux pluviales seront menées partout où cela est nécessaire », a-t-il assuré.
Le Premier ministre a aussi relevé l’urgence de mettre en place des mesures concrètes pour assurer la sécurité des citoyens et il a exhorté les parties prenantes à collaborer étroitement afin de relever les défis liés à la saison des pluies.
Enfin, il a assuré que le gouvernement reste fermement engagé à mettre en œuvre toutes les dispositions nécessaires pour protéger les populations et sécuriser les zones à risque. Ces mesures transitoires viennent en complément des plans de prévention élaborés en mars et avril 2024, lesquels avaient déjà pour ambition de mieux préparer le pays aux aléas climatiques.
ARD/ac/Sf/APA