Sous l’égide des religieux, le dialogue est renoué entre gouvernement et forces vives de Guinée qui ont renvoyé leur manifestation du 15 mars.
L’espoir d’un dialogue franc renait. Après le report de la marche du 9 mars, les autorités religieuses guinéennes ont réussi à réunir le gouvernement de Transition et les forces vives autour d’une table.
La première rencontre entre une délégation du gouvernement conduite par le Premier ministre Bernard Goumou et des responsables des forces vives a eu lieu lundi 13 mars dernier.
Les religieux étaient représentés par l’Imam de la Mosquée Fayçal de Conakry, Mamadou Saliou Camara et l’Archevêque de la Province interne de l’Eglise anglicane de Guinée, Monseigneur Jacques Boston. Le religieux musulman a indiqué que les sujets d’ordre politique ont été écarté, car étant source d’instabilité.
Selon un représentant des forces vives de Guinée, les discussions n’ont tourné qu’autour de l’arrestation du coordonnateur du Forum des Forces sociales, Abdoul Sacko et de son adjoint par des gendarmes.
Relâché dans la soirée de samedi, l’activiste dont les circonstances de l’arrestation ont été pourtant décriées par le ministre de la Justice, Charles Wright, a été entendu à nouveau par la Direction des investigations judiciaires de la gendarmerie lundi 13 mars.
Lors de la rencontre, les forces vives ont exigé l’arrêt des poursuites contre l’un de ses dirigeants qui doit être entendu à nouveau vendredi 17 mars.
En attendant ce qui sortira de cette nouvelle convocation, les forces vives ont décidé de reporter leur marche du 15 mars au 20 du même mois.
ASD/ac/APA