Des Nigérianes victimes de traite humaine au Ghana ont été rapatriées vers leur pays d’origine grâce aux efforts conjoints des autorités ghanéennes et de la diaspora nigériane.
La présidente-directrice générale de la Commission des Nigérians de la diaspora (NiDCOM), Mme Abike Dabiri-Erewa, a annoncé que 17 jeunes filles nigérianes victimes de la traite au Ghana ont été secourues et rapatriées au Nigeria, tandis que cinq trafiquants ont été arrêtés.
Cette dernière opération de sauvetage a permis de rapatrier 130 filles du Ghana au Nigeria depuis juillet 2024.
S’exprimant sur ce dernier effort, Abike Dabiri-Erewa a déclaré qu’il a été réalisé grâce aux efforts combinés et coordonnés de la police ghanéenne de lutte contre la traite des êtres humains, de l’organisation des Nigérians de la diaspora, NIDO, Ghana, et du haut-commissariat du Nigeria à Accra.
Elle a exprimé sa gratitude à la première dame du Nigéria, la sénatrice Oluremi Tinubu, pour son soutien dans la facilitation du retour en toute sécurité des jeunes filles au Nigéria.
La patronne de NiDCOM a salué le rôle essentiel joué par Calistusl Elozieuwa, président du conseil d’administration de NIDO Ghana et l’unité de police ghanéenne de lutte contre la traite des êtres humains pour traduire les trafiquants en justice.
Elle a réitéré l’engagement de NiDCOM à protéger les Nigérians de la diaspora sous l’administration du président Bola Tinubu, qui a donné la priorité à la lutte contre la traite des êtres humains et à la sauvegarde des droits des citoyens nigérians dans leur pays et dans la diaspora.
La déclaration du chef des médias et des relations publiques de la Commission, Abdur-Rahman Balogun, dimanche, a déclaré que les jeunes filles secourues venaient de divers États, notamment d’Anambra, d’Abia, d’Akwa Ibom, de Rivers, d’Imo, d’Edo et d’Ebonyi.
« Elles ont été attirées au Ghana sous de fausses promesses d’emploi, mais ont été contraintes à des situations d’exploitation et liées par un serment de confidentialité », a déclaré le communiqué.
Dabiri-Erewa a exprimé sa détermination à venir en aide aux victimes de la traite, en collaboration avec diverses parties prenantes, en soulignant que de nombreux autres Nigérians victimes de la traite attendent toujours d’être secourus.
Williams Ayaregah, directeur de l’unité de lutte contre la traite des êtres humains de la police ghanéenne, a salué les efforts du NiDCOM sous la direction d’Abike Dabiri-Erewa.
Il a déclaré : « Plus que jamais, les trafiquants doivent comprendre que le Ghana n’est plus un refuge sûr. »
L’opération, menée à Kpone Katamanso, à Tema, a abouti à l’une des plus grandes arrestations en une seule opération, avec cinq trafiquants appréhendés.
GIK/fss/ac/APA