En visite dimanche au marché d’Adum détruit par les flammes, le président ghanéen John Mahama a mandaté son chef de cabinet et l’Organisation nationale de gestion des catastrophes (NADMO) pour évaluer les pertes et coordonner l’aide aux commerçants, tout en dénonçant l’utilisation dangereuse de bouteilles de gaz dans les marchés.
Le président ghanéen John Mahama a promis un secours immédiat aux commerçants victimes de l’incendie qui a ravagé le marché d’Adum à Kumasi (centre) vendredi dernier, tout en appelant à davantage de mesures de sécurité dans les espaces marchands.
« Je suis profondément attristé par les destructions au marché d’Adum à Kumasi après l’incendie de vendredi. Je suis de tout cœur avec les traders touchés », a déclaré le chef de l’État ghanéen lors de sa visite sur le site sinistré.
Après avoir constaté l’ampleur des dégâts, le président a salué la mobilisation des services d’incendie tout en pointant les problèmes structurels qui ont compliqué leur intervention.
« J’ai félicité les services d’incendie pour leurs efforts, mais l’accès demeure un défi. Nous devons donner la priorité à une meilleure planification sur nos marchés », a-t-il souligné.
Face à cette catastrophe, le président Mahama dit avoir mandaté son chef de cabinet pour collaborer avec le ministre régional d’Ashanti et l’Organisation nationale de gestion des catastrophes (NADMO) afin d’évaluer précisément les pertes et coordonner l’aide aux sinistrés.
John Mahama a particulièrement insisté sur les pratiques à risque observées sur les marchés. « Une préoccupation majeure est l’utilisation des bouteilles de gaz et la cuisson sur les marchés. Ces pratiques sont extrêmement dangereuses », a-t-il averti.
Le président a appelé à une campagne nationale de sensibilisation, affirmant que « nos commerçants et propriétaires de magasins doivent être éduqués et engagés en faveur de la sécurité incendie pour prévenir les futures tragédies ».
Cet incendie s’inscrit dans une série d’incidents similaires qui ont touché plusieurs grands marchés ghanéens ces dernières années, posant avec acuité la question des normes de sécurité dans ces espaces commerciaux vitaux pour l’économie locale.
AC/Sf/APA