Dans un message de Nouvel An, John Dramani Mahama, vainqueur de la dernière présidentielle face au candidat du pouvoir, promet une économie dynamique fonctionnant 24 heures sur 24 et met l’accent sur la création d’emplois pour la jeunesse.
Le président élu du Ghana, qui prendra ses fonctions le 7 janvier, a choisi son message du Nouvel An pour dévoiler les grandes lignes de son programme économique.
Le futur chef d’État, qui doit être investi le 7 janvier prochain, succédera ainsi au parti au pouvoir dont le Dr Mahamudu Bawumia était le candidat. « Cette année marque non seulement le début d’un nouveau chapitre, mais aussi une promesse renouvelée de progrès et de prospérité partagée », a déclaré M. Mahama dans son allocution diffusée à l’occasion du Nouvel An.
Dans son intervention, le Président élu a exposé un programme ambitieux pour son mandat à venir. Il prévoit notamment la mise en place d’une « économie de 24 heures » pour dynamiser l’activité du pays, accompagnée d’une stratégie de développement des exportations. Le renforcement du soutien à l’entrepreneuriat et à l’innovation figure également parmi ses priorités, tout comme la lutte contre la corruption et la réduction des dépenses gouvernementales.
Le message présidentiel a accordé une place particulière à la jeunesse ghanéenne. S’adressant aux jeunes qu’il a qualifiés « d’atout le plus précieux » du pays, M. Mahama s’est engagé à créer un environnement favorable leur permettant de « réaliser leurs rêves » sur le sol national. Dans la même veine, il a promis aux entrepreneurs de « supprimer les obstacles » et de « simplifier les processus » pour faciliter la création d’emplois et de richesses.
« Ensemble, nous pouvons redresser notre économie, restaurer la dignité et l’intégrité, et renouveler notre engagement collectif à bâtir le Ghana que nous voulons, un Ghana d’opportunités, d’équité et de succès partagé », a-t-il conclu dans son allocution.
Ce premier discours de l’année intervient dans un contexte de transition politique et de défis économiques majeurs pour le Ghana, qui fait face notamment à une inflation élevée et une dette publique conséquente.
AC/Sf/APA