Le président de la Commission nationale des droits de l’Homme de la République démocratique du Congo (CNDH-RDC), Paul Nsapu, a estimé jeudi à Rabat que l’expérience marocaine en matière de gestion migratoire pouvait servir de modèle à d’autres pays.
S’exprimant en marge d’une table ronde organisée par l’Observatoire national de la migration, le président de la Commission nationale des droits de l’Homme de la République démocratique du Congo (CNDH-RDC), Paul Nsapu a cité la politique migratoire du Maroc comme modèle dans un contexte où le continent africain fait face à une migration irrégulière croissante.
Initiée en 2013, la politique migratoire marocaine repose sur une approche humaniste et inclusive, axée sur l’intégration des migrants et la protection de leurs droits.
Selon Paul Nsapu, le phénomène de la migration irrégulière est alimenté par plusieurs facteurs, notamment l’instabilité et les conflits armés qui poussent des milliers de personnes à quitter leurs pays dans des conditions précaires.
L’événement a réuni des experts et responsables de divers départements et organismes impliqués dans la gestion migratoire, ainsi que des représentants d’organisations internationales et de missions diplomatiques.
Les discussions ont porté sur la gestion humanisée des frontières, la protection des victimes de la traite des êtres humains, le rôle de la société civile et l’apport de l’intelligence artificielle dans la surveillance frontalière.
SL/ac/Sf/APA