L’instance faîtière du foot mondial a donné, hier mardi, un ultimatum de deux semaines à la Commission des sports et des loisirs (SRC, sigle en anglais), équivalent zimbabwéen du ministère des Sports, pour rétablir le Conseil d’administration de la fédération locale.
L’incertitude persiste autour de la participation du Zimbabwe à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. À un peu plus de deux semaines du démarrage de la compétition, ce pays est sous le coup d’une sanction de la Fédération internationale de football association (Fifa).
Et pour cause, la suspension du Conseil d’administration de la Fédération zimbabwéenne de football (Zifa, sigle en anglais) n’a toujours pas été levée par la Commission des sports et des loisirs (SRC). Le ministère de tutelle, dans sa décision rendue courant novembre, a fait part de soupçons de « fraude » et de « harcèlement sexuel d’arbitres femmes » par le personnel technique de la Zifa.
Dans une lettre adressée à la Fédération zimbabwéenne de football, Kenny Jean-Marie, directeur de la division Associations membres au sein de la Fifa, a soutenu qu’il n’y a, pour le moment, aucune preuve tendant à confirmer les accusations.
Il a également regretté le fait que la SRC se soit uniquement basée sur de « simples allégations » pour prononcer une décision lourde de conséquences. Dès lors, le ministère zimbabwéen des Sports doit revenir sur sa mesure d’ici le 3 janvier 2022 au plus tard, sinon « nous n’aurons d’autre choix que de soumettre la présente affaire au Bureau du Conseil de la Fifa », a expliqué M. Jean-Marie.
S’il est établi une ingérence de la Commission des sports et des loisirs, le Zimbabwe s’exposera à des sanctions susceptibles de le priver de la Coupe d’Afrique des nations prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun.
Les Warriors sont logés dans le groupe B en compagnie du Sénégal, de la Guinée et du Malawi. En principe, ils doivent effectuer leur entrée en lice dans le tournoi face aux Lions au lendemain de la cérémonie d’ouverture.
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