Le Premier ministre Abiy Ahmed a appelé les groupes armés des régions d’Amhara et d’Oromia en Ethiopie à déposer les armes et à s’engager dans des pourparlers pacifiques pour résoudre le conflit en cours dans le pays.
S’adressant aux membres de la Chambre des représentants des peuples (HoPR), la chambre basse du Parlement, jeudi, M. Ahmed a exprimé le ferme engagement de son gouvernement à assurer une paix durable dans le pays en consentant tous les sacrifices nécessaires.
Il a déclaré que les groupes armés, qu’il a qualifiés de « groupes extrémistes », ont fait preuve d’indifférence à l’égard des pourparlers de paix, malgré les efforts déployés par le gouvernement en vue d’un règlement pacifique de conflit dans le pays.
Il a ajouté que les groupes extrémistes cherchaient à prendre le pouvoir en renversant le gouvernement, qui est bien plus puissant qu’eux.
« Les troupes gouvernementales n’ont jamais été impliquées dans des massacres de civils », a déclaré le Premier ministre, rejetant le dernier rapport de Human Rights Watch qui accuse les troupes éthiopiennes d’avoir tué des civils dans la région Amhara.
« Déclencher une guerre est simple, mais une fois qu’elle a commencé, les effets sont terribles […] Nous ne voulons pas de guerre. Soyons unis. Nous avons un pays commun », a déclaré M. Ahmed.
Le Premier ministre a souligné la nécessité de mettre fin aux conflits hérités de génération en génération, par le biais d’un dialogue national.
À cet égard, il a affirmé la ferme volonté du gouvernement de faire tout ce qui est en son pouvoir pour instaurer une paix durable.
« Il est désormais impossible de s’emparer du pouvoir politique par la force des armes et la guerre en Éthiopie », a-t-il fait remarquer.
En outre, il a souligné les efforts considérables déployés par le gouvernement pour relever les défis de la paix, en insistant sur l’importance du dialogue pacifique pour assurer un progrès durable sans recourir au conflit
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