Dans le Gojam éthiopien, les rebelles ont dressé un blocus depuis une semaine face à un renfort de 30 000 soldats des forces gouvernementales.
Le blocus par les rebelles éthiopiens a commencé il y a une semaine dans les zones de Gojam, puis s’est étendu à d’autres parties de la région, interrompant le transport routier entre les principales villes, a rapporté mercredi l’APA.
Cette action est venue en réponse à la dernière vague de mobilisation massive du gouvernement et au déploiement de plus de 30 000 nouvelles forces dans différentes parties de la région d’Amhara dans le but de vaincre définitivement les forces de Fano.
Des combats intenses ont eu lieu dans de nombreuses parties de la région. A Gojjam, les forces de Fano affirment avoir débarrassé la plupart des zones des forces gouvernementales et qu’elles envisageaient de contrôler la capitale régionale Bahir Dar.
Les commerces ont été fermés et la mobilité des véhicules dans la ville a été restreinte. Il n’y a pas eu d’appel officiel à la grève et cette décision est considérée comme un soutien clair aux forces de Fano.
Le gouvernement fédéral perd le contrôle de certains districts et villes au profit des combattants de la milice dans la région au cours des derniers mois.
Les autres parties de la région, à savoir Gondar, Wello et Shoa, ont connu de nouveaux combats intenses entre les forces gouvernementales et Fano. Les forces de Fano ont également imposé des restrictions de déplacement dans ces zones.
Les forces de défense ont revendiqué la victoire contre les forces de Fano. Elles prévoient de les éliminer d’ici la fin septembre. APA a appris que les forces de Fano contrôlent davantage de zones et réalisent des gains militaires supplémentaires.
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