Lors d’un dialogue de haut niveau aux Assemblées annuelles 2024 à Nairobi, des experts ont exhorté les pays à intensifier leurs efforts pour attirer des financements privés dans l’éducation afin de doter les jeunes de compétences compétitives.
Les experts participant à un dialogue de haut niveau de la Banque africaine de développement au Kenya ont exhorté les pays africains à intensifier leurs efforts pour attirer des financements du secteur privé afin de renforcer l’enseignement supérieur et de doter la jeunesse du continent de compétences compétitives.
Lors d’une table ronde lors des Assemblées annuelles 2024 de la Banque à Nairobi, l’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete, président du conseil d’administration du Partenariat mondial pour l’éducation, a appelé à un engagement renouvelé en faveur d’une augmentation des dépenses nationales d’éducation.
« Pour construire un réseau d’enseignement supérieur plus solide, nous devons construire des bases solides avec l’apprentissage préscolaire, l’enseignement primaire et secondaire afin de fournir un vivier de jeunes talentueux formés pour un apprentissage tout au long de la vie qui les fera s’épanouir », a-t-il déclaré.
La Banque a organisé l’événement intitulé « Dialogue politique sur le financement innovant de l’enseignement supérieur en Afrique : revitaliser le rôle du secteur privé », en collaboration avec le gouvernement kenyan, la Commission de l’Union africaine et la GIZ.
Au cours de la session, la Banque africaine de développement a signé une déclaration d’intention avec la GIZ, comme l’indique un communiqué parvenu ce mercredi à APA, pour « intensifier les engagements communs en faveur du développement des compétences afin d’améliorer l’employabilité des jeunes en Afrique. »
Birgit Pickel, directrice générale Afrique du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement, s’est réjouie de cette « première déclaration d’intention entre les deux organisations dans l’éducation », reflétant « notre intention d’intensifier notre engagement commun en formation professionnelle et développement des compétences dans les pays africains. »
Beth Dunford, vice-présidente de la Banque pour l’agriculture et le développement humain et social, a souligné que « l’institution avait engagé 964 millions de dollars dans l’enseignement supérieur et le développement des compétences ces dix dernières années, en mettant l’accent sur les infrastructures et la catalyse des investissements privés. »
Le professeur Mohamed Belhocine, commissaire de l’Union africaine pour l’éducation, a insisté sur la nécessité d’efforts nationaux, continentaux et mondiaux accumulés pour investir dans l’enseignement supérieur.
ARD/ac/APA