Les Sud-Africains élisent les 400 membres de l’Assemblée nationale, qui choisira ensuite le prochain président.
L’élection générale cruciale de l’Afrique du Sud est prévue le 29 mai, mettant en jeu l’avenir de l’ANC au pouvoir depuis 30 ans. Plus de 27 millions d’électeurs inscrits sont appelés à renouveler le Parlement, qui élira ensuite le prochain président.
Depuis la fin de l’apartheid en 1994, le Congrès national africain (ANC) gouverne sans partage un pays de quelque 62 millions d’habitants.
Cependant, selon les sondages, le parti historique pourrait perdre sa majorité absolue au Parlement pour la première fois en mai. Le mécontentement croissant est alimenté par le chômage endémique, les inégalités croissantes et les problèmes de services publics comme l’accès à l’eau et à l’électricité. Les scandales de corruption impliquant des hauts responsables du parti ont également terni sa réputation.
Les Sud-Africains élisent les 400 membres de l’Assemblée nationale, qui choisira ensuite le prochain président. Si l’ANC obtient moins de 50% des sièges, il devra former des alliances pour gouverner. L’ex-président Jacob Zuma, malgré des problèmes judiciaires, conserve une influence significative et pourrait prendre des voix à l’ANC avec son nouveau parti, uMkhonto we Sizwe.
L’Alliance démocratique (DA), principale force d’opposition, dirige une coalition appelée « Monshoot» (lancement vers la lune) visant à défier l’ANC. Promettant de créer des emplois et de résoudre les crises énergétiques et de criminalité, l’opposition espère remporter une part substantielle des suffrages. Une coalition avec l’ANC reste une possibilité.
Les résultats du vote seront annoncés dans les trois jours suivant le scrutin.
Avec AFP