En Égypte, bien que des progrès aient été réalisés en matière d’égalité et d’équité, notamment en matière d’éducation et de représentation institutionnelle, des disparités subsistent, notamment sur le marché du travail, où le taux de chômage des femmes reste nettement plus élevé que celui des hommes.
Au Caire, la Journée internationale du 8 mars constitue un moment de bilan sur la condition féminine, dans un contexte où les écarts sociaux et économiques demeurent importants, en dépit des avancées enregistrées en matière d’éducation et de représentation institutionnelle.
Au 1er janvier 2025, l’Égypte comptait 52,2 millions de femmes et de filles, soit 48,6 % de la population totale, estimée à 107,3 millions d’habitants, selon les données publiées le 8 mars par l’Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques (CAPMAS), à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Ce taux est stable par rapport à 2024, année durant laquelle la population féminine était évaluée à 51,4 millions sur 105,9 millions d’habitants.
Malgré cette quasi-parité démographique, les disparités persistent sur le marché du travail, avec un taux de chômage de 17,1 % chez les femmes, contre 4,2 % chez les hommes.
Le gouvernement égyptien compte actuellement quatre femmes ministres, représentant 16 % de l’exécutif : Rania Al-Mashat (Planification et Coopération internationale), Yasmin Fouad (Environnement), Manal Awad (Développement local) et Maya Morsy (Solidarité sociale).
Par ailleurs, les femmes représentent 49,6 % des effectifs de l’enseignement supérieur, selon le bulletin 2023-2024 du CAPMAS, ce qui témoigne d’un accès relativement équilibré à l’éducation postsecondaire.
SL/ac/Sf/APA