Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce vendredi traitent de divers sujets parmi lesquels figurent les déclarations du président de la République à l’occasion de la 3ème édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence en Afrique (CIEA-III).
« Macky s’en prend à la « jeunesse qui insulte » », barre à sa Une Vox Populi qui estime que le chef de l’Etat « (a soldé) ses comptes avec les rappeurs de Keur Gui sans les nommer ». Ces derniers avaient récemment sorti un clip où ils traitaient le président de la République de « Saï-Saï +rusé+».
« Insulter les chefs d’Etat, vous croyez qu’avec ça l’Afrique va atteindre l’émergence ? » s’interroge dans les colonnes de ce journal Macky Sall qui soutient dans le quotidien Enquête que « On a besoin d’une jeunesse dynamique, qu’il faut bien former, pas d’une jeunesse formée à insulter les chefs d’Etats et des ONG qui vous font croire que c’est ça qui fait avancer votre pays ».
Le même journal informe que le président Macky Sall a profité de la rencontre d’hier pour demander aux bailleurs de fonds de faire confiance aux Etats africains « afin qu’ils puissent financer leur développement ».
Sous le titre « Echanges public-privé », Le Quotidien revient sur ce qu’il qualifie de « Passe d’armes entre Macky et le Cnp » lors du CIEA-III et arbore ces sous-titres : Macky : « Il faut que le privé national se batte », Baïdy Agne, président du Cnp, : « L’Etat doit aimer son secteur privé », Mahathir Mohamed, PM Malaisie : « Notre pays s’est développé grâce à son secteur privé ».
Le quotidien national Le Soleil consacre également sa parution du jour à la CIEA-III et arbore en manchette cette déclaration du chef de l’Etat sénégalais: « L’émergence est à notre portée ».
Dans les colonnes du quotidiens, Macky revient sur les conditions de l’émergence qu’il estime « certes immenses, mais le champ des possibles pour relever ces défis est encore plus grand pour un continent riche de ses ressources naturelles ».
Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la disparition de l’ancien journaliste sportif Ahmed Bachir Kounta. A ce propos, Sud Quotidien informe que le sénateur et porte-parole de la famille relieuse de Ndiassane s’est éteint dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 janvier à l’hôpital militaire de Ouakam (Dakar) à l’âge de 82 ans.
Avec sa disparition, estime le journal, c’est une soixantaine d’années de vie des médias qui se referme. Et le quotidien Enquête d’informer que l’ancien journaliste était un homme connu pour son « humilité, sa grandeur et son franc-parler ».
Sous le titre « Bachir Kounta perd la voix ! », L’Observateur compile à sa page 7 les témoignages attristés du président de la République, Golbert Diagne, Abdoulaye Diaw…
ARD/cat/APA