Un bilan non officiel de sept victimes a été établi par les Forces vives de Guinée alors que des mesures d’apaisement ont été notées dans la soirée de mercredi.
A l’appel des Forces vives de la nation, une entité regroupant des organisations de la société civile et des formations politiques, des Guinéens ont manifesté mercredi à Conakry et dans plusieurs villes du pays.
Les premiers heurts ont été signalés sur l’Autoroute Le Prince, dans la banlieue nord de Conakry. Pour l’heure, il est difficile d’établir un bilan, mais selon les organisateurs de la manifestation censée démarrer au rond point de la Tannerie, la répression couté la vie à 7 personnes et 32 blessés par balle dont 13 grièvement. Un bilan que le gouvernement n’a ni confirmé, ni infirmé.
D’après les Forces vives, ces victimes ont été enregistrées à Ratoma, l’une des cinq communes de la ville de Conakry. Les organisateurs de la marche affirment aussi avoir recensé 56 arrestations et dénoncent l’utilisation par des contre manifestants, appuyés par les Forces de sécurité déployées dans certains endroits où des accrochages ont été notés, d’armes blanches, notamment des machettes et d’armes de guerre.