Cinq agents Bissau-guinéend ont participé à un programme d’une semaine sur les opioïdes synthétiques, dans la capitale autrichienne.
La police judiciaire de Guinée-Bissau (PJGB) vient de bénéficier d’une formation internationale sur la détection et la manipulation des opioïdes synthétiques, organisée par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) du 27 au 31 janvier à Vienne.
Cinq agents bissau-guinéens, dont trois de la Cellule anti-traffic de l’aéroport (CAAT) et deux du laboratoire de toxicologie médico-légale, ont participé à cette formation financée par le Département d’État américain.
L’objectif était de renforcer les capacités de la PJGB face au trafic croissant de drogues synthétiques. Les participants ont été formés aux dernières techniques de détection et aux protocoles de manipulation sécurisée de ces substances dangereuses.
La formation, qui accordait une place importante aux exercices pratiques, a mis l’accent sur l’application concrète des connaissances dans le travail quotidien des forces de l’ordre. Une attention particulière a été portée à l’inclusion des femmes dans la sélection des participants.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts de modernisation de la police bissau-guinéenne et de la coopération internationale en matière de lutte contre les stupéfiants.
La Guinée-Bissau est l’un des principaux points de transit du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, où les services de sécurité saisissent régulièrement de grandes quantités de stupéfiants.
AC/Sf/APA