Le démantèlement d’un réseau au Nigéria met en lumière les nouvelles routes du trafic de stupéfiants en Afrique de l’Ouest, avec des connexions vers l’Asie et Madagascar. Les deux passeurs arrêtés transportaient plus de 2 kg d’héroïne dans leur corps.
Les autorités nigérianes ont déjoué deux tentatives de trafic d’héroïne dans les aéroports internationaux de Lagos et Port Harcourt, a appris APA de sources sécuritaires. Les suspects ont été arrêtés après avoir ingéré des boulettes de drogue, a annoncé dimanche l’Agence nationale de lutte contre les stupéfiants (NDLEA).
Le premier suspect, un homme de 30 ans utilisant une double identité nigériane et sierra-léonaise, a été interpellé le 2 février à l’aéroport de Port Harcourt sur un vol en provenance de Doha. Les examens médicaux ont révélé qu’il transportait dans son corps 62 boulettes d’héroïne pesant au total 1,348 kg.
Le second trafiquant, âgé de 48 ans, a été arrêté le 1er février à l’aéroport de Lagos à son retour de Madagascar. Il transportait 63 boulettes d’héroïne pour un poids total de 909 grammes.
Dans le cadre d’autres opérations, la NDLEA a également saisi diverses drogues de synthèse dans plusieurs régions du pays, notamment du cannabis « Loud » importé des États-Unis et des comprimés de tramadol dissimulés dans une bouteille de gaz à Kano.
Ces saisies s’inscrivent dans le cadre d’une vaste campagne nationale de lutte contre le trafic de stupéfiants menée par les autorités nigérianes.
AC/Sf/APA