Le Sénégalais Lamine Diack, ancien président de l’athlétisme mondial (IAAF) et sous le coup d’une surveillance judiciaire depuis plus de trois ans en France, s’est dit prêt à assister à un procès après que le Parquet national financier (PNF) a demandé de le renvoyer devant un tribunal correctionnel, a appris APA mardi de sources médiatiques.
« C’est à ça qu’on devait aboutir (renvoi en correctionnel). Je fais face depuis plus de trois ans et demi. Maintenant, je me prépare au procès. Je suis serein », a-t-il déclaré sur Iradio (privée).
En effet, le parquet national financier (PNF) réclame le renvoi au tribunal de l’ex-patron de l’athlétisme mondial et de son fils Papa Massata Diack, considérés par la justice comme les acteurs clés d’un système de corruption pour couvrir des cas de dopage en Russie.
L’ouverture de l’enquête par le PNF remonte en novembre 2015, après un signalement de l’agence mondiale antidopage (AMA). Selon la source, l’investigation a démontré l’existence d’un pacte de corruption sur fond de dopage institutionnel en Russie.
Toutefois, Lamine Diack et son fils se sont toujours défendus contre de telles accusations qu’ils assimilent à un complot.
Par ailleurs, Diack-père, 85 ans, bénéficie depuis son interdiction de sortir du territoire français d’un « élan de solidarité » dans son pays : un geste qu’il salue.
« J’ai vu toutes les initiatives prises en ce sens, la marche organisée, la volonté de payer la caution… Cela fait longtemps qu’ils (ses souteneurs) ne m’ont pas entendu, mais ils vont bientôt m’entendre », a indiqué l’ancien ministre sénégalais des Sports, annonçant pour bientôt la tenue dune conférence de presse pour revenir sur les contours de cette affaire.
« Je vais faire une conférence de presse, tranquillement. On aura le temps de revenir en détail sur cette affaire, de faire le point ».
MK/odl/te/APA