Le Japon a remis un important lot de matériels au Centre de perfectionnement aux actions post-conflictuelles de déminage et de dépollution (CPADD) du Bénin, à travers le PNUD. Cette donation, comprenant des véhicules spécialisés et une ambulance, vise à renforcer les capacités du centre face à la menace terroriste croissante.
Le Centre de perfectionnement aux actions post-conflictuelles de déminage et de dépollution (CPADD) du Bénin a reçu jeudi 13 février un important lot de matériels du Japon, à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a appris APA de sources officielles.
Concrètement, le gouvernement japonais a remis au CPADD des véhicules d’intervention sur engins explosifs, une ambulance et un groupe électrogène de 500 KVA. Cette donation s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles du centre face à la menace terroriste croissante dans la région.
« Ces véhicules viennent mettre fin aux difficultés liées au transport du matériel en intervention sur les engins improvisés qui se faisait par des pousse-pousse », a déclaré le Lieutenant-Colonel Sahgui Djimon, Directeur du CPADD.
Le général Gbaguidi Fructueux, Chef d’état-major général des Forces armées Béninoises, a exprimé sa reconnaissance, indiquant que « ces dons permettront aux techniciens formés dans ce centre de sauver chaque jour des vies sur des théâtres de conflits. »
Pour sa part, l’Ambassadeur du Japon près le Bénin, Uezono Hideki, a souligné que « le champ d’intervention de la coopération japonaise au Bénin est large » et que son pays « apporte un soutien continu au CPADD depuis 2009 non seulement pour sauver des vies humaines mais aussi pour contribuer à éradiquer l’emploi des mines en Afrique. »
Créé en 2003 en coopération avec la France, le CPADD a déjà formé plus de 4 800 techniciens issus d’une cinquantaine de pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique et d’Europe. Le centre s’est progressivement spécialisé dans la formation aux techniques de déminage humanitaire et à la lutte contre les engins explosifs improvisés, devenus l’arme privilégiée des groupes terroristes qui menacent la région sahélienne et le Golfe de Guinée.
AC/Sf/APA