Les deux pays ont entamé, mercredi 3 janvier, leur mandat en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (Onu).
Le président de la Sierra Leone est arrivé mardi soir en Algérie dans le cadre d’une visite de trois jours. Au menu des discussions entre Julius Maada Bio et son homologue Abdelmadjid Tebboune figure l’harmonisation des positions à défendre au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies.
« L’objectif fondamental est de promouvoir la paix et la sécurité sur la scène mondiale. La Sierra Leone s’engage ainsi à collaborer avec l’Algérie dans un intérêt commun pour la promotion de la paix mondiale durant ce mandat de deux ans », a souligné un communiqué reçu à APA.
Ces deux pays du continent noir ont fait leur entrée au Conseil de sécurité des Nations Unies en même temps que la Guyane, la République de Corée et la Slovénie. Jusque-là, l’Afrique où vivent 1,4 milliard de personnes n’a même pas un siège de membre permanent dans cet organe chargé « de maintenir la paix et la sécurité internationales ; de développer entre les nations des relations amicales ; de réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux et en encourageant le respect des droits de l’Homme ; et d’être un centre où s’harmonisent les efforts des nations vers ces fins communes ».
Dans le but d’obtenir une réforme du Conseil de sécurité, le « C10 », un groupe de dix pays africains dont la Sierra Leone, porte le combat malgré le non-engagement de nations influentes comme l’Égypte, le Nigeria et l’Afrique du Sud, à l’évidence soucieuses d’éviter des rivalités trop directes sur la question avec les puissances occidentales.
La Sierra Leone et l’Algérie, a indiqué le document, ont entretenu au fil des années des relations bilatérales. Les deux présidents se sont engagés à les approfondir en explorant des voies commerciales, sociales et culturelles au bénéfice des deux pays.
« Ces intérêts communs et le désir de collaborer pour proposer des solutions aux problèmes régionaux et mondiaux émergents constituent un consensus clé partagé par les deux chefs d’État. La Sierra Leone et l’Algérie contribueraient de manière significative aux initiatives de paix en Afrique et dans le reste du monde », a conclu la note.
ID/ac/APA