Casablanca Financial City ( CFC) a gagné sa place de premier centre financier d’Afrique, surpassant Kigali et Johannesburg dans le classement du Global Financial Centers Index, écrit Le Figaro.
Créée en juillet 2010, Casablanca Finance City est une société anonyme née d’un partenariat public-privé visant à positionner Casablanca comme un centre financier régional en Afrique.
Casablanca Finance City (CFC), souvent surnommée le « Wall Street du Maroc », devient rapidement une porte d’entrée pour les entrepreneurs et les multinationales qui cherchent à s’implanter en Afrique, selon un article publié mardi par le quotidien français Le Figaro.
Fondé en 2010, le CFC est un pôle dynamique au cœur de Casablanca. Ses infrastructures modernes et ses gratte-ciels ont attiré des startups, des multinationales, des banques, des assureurs et des fonds d’investissement. Le CFC accueille aujourd’hui 225 entreprises opérant dans 115 pays, dont 50 en Afrique.
En décembre, la ville a accueilli 1 200 leaders du secteur lors du cinquième Sommet de la finance africaine (Afis).
L’Afrique étant sur le point de devenir un moteur essentiel de la croissance économique mondiale, Casablanca se positionne comme un pôle d’affaires de premier ordre. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit que d’ici 2025, 70 % des ménages africains bénéficieront d’un pouvoir d’achat supérieur à 5 000 dollars par an. Cette tendance a renforcé l’attrait de CFC auprès des entreprises souhaitant accéder à la classe moyenne montante du continent.
Le soutien politique a joué un rôle important dans l’essor du CFC. Le discours du roi Mohammed VI à Abidjan en 2014 lors d’un forum économique et la réintégration du Maroc dans l’Union africaine en 2017 ont stimulé les efforts du pays pour approfondir ses liens économiques avec le continent.
Selon le ministère marocain de l’Economie et des Finances, les investissements marocains en Afrique sont passés de 100 millions de dollars en 2014 à plus de 800 millions de dollars en 2021. Actuellement, 43% des investissements directs étrangers (IDE) du Maroc ciblent les pays africains.
MK/ac/Sf/APA