Le programme international de Russie propose un vol gratuit et une chance de bien gagner sa vie même sans expérience de travail.
Changer sérieusement sa vie, maîtriser de nouveaux savoir-faire et bien gagner de l’argent en Russie – de telles possibilités propose aujourd’hui le programme international Alabuga Start. Les représentantes du beau sexe peuvent déménager gratuitement en pays et devenir des spécialistes hautement qualifiés, maîtrisant des compétences de gestion nécessaires. Quels horizons ouvre en plus le programme international et pourquoi il n’est disponible que pour les femmes est dans notre article.
Qui peut devenir participant du programme ?
Il y a quelques années, la ZES Alabuga a lancé le programme international Alabuga Start qui est aujourd’hui très populaire parmi les jeunes femmes du monde entier. L’essence du programme est de déménager gratuitement en Russie, où on propose aux jeunes femmes à l’âge de 18 à 22 ans de maîtriser des métiers demandés sur le marché du travail. Les participantes du programme passent une formation dans un court délai et commencent à travailler, à se développer et à gagner au début depuis 655 $. En fonction du développement des compétences, le salaire s’augmente.
Aujourd’hui, selon les organisateurs du programme, les participantes ont quatre filières de formation professionnelle : Opérateur de production, Service et hospitalité, Catering et Logistique.
« On invite les jeunes femmes sans expérience professionnelle aussitôt après avoir terminé 9 années à l’école. Le déménagement se fait aux frais de la société. Les jeunes femmes n’ont besoin que de rassembler un dossier de documents nécessaire, dit on à Alabuga. Pourquoi seulement les jeunes femmes ? Tout est facile : une série de métiers exige la minutie et la délicatesse de femme qui ne sont pas typiques pour les hommes ».
L’équipe de la ZES Alabuga assiste les futures participantes du programme depuis le moment du dépôt d’une demande. Les spécialistes des ressources humaines aident à collecter les documents et à obtenir un visa de travail, ils consultent, viennent chercher les participantes à l’aéroport et organisent le transfert jusqu’au lieu de résidence.
On garantit à toutes les participantes du programme un logement préférentiel dans des résidences d’Alabuga. Ils comprennent, à propos, des appartements complètement équipés avec des appareils électroménagers (réfrigérateur, lave-linge, cuisinière), des meubles (lits, placards, ensemble de cuisine) et une zone de travail équipée (bureau, chaise, table de nuit). Des terrains de sport, des parcs pour les promenades sont aussi aménagés sur le territoire des résidences.
Le logement pour le personnel de la ZES Alabuga se distingue non seulement par le confort, mais aussi par la sécurité : l’accès à la résidence se fait à travers le système Face ID et le territoire est surveillé 24h/7 jours.
Comment la carrière se développe-t-elle à Alabuga Start ?
Les participantes du programme Alabuga Start ne reçoivent pas seulement une formation en leur filière de travail, mais elles étudient également la langue russe, l’histoire de la Russie et l’initiation à la législation russe. À la fin de leur formation, les participantes obtiennent les certificats correspondants.
Les jeunes femmes suivent aussi une formation initiale dans le domaine de la filière choisie. Ainsi, par exemple, la filière professionnelle d’opérateur de production dure deux ans et consiste de quatre étapes. Les jeunes femmes commencent par des opérations simples de réparation et maintenance d’équipements technologiques.
Il est à noter que chaque 6 mois les participantes du programme ont la possibilité d’être promues au travail à la suite des réussites au travail et aux études. À la dernière étape, les jeunes femmes deviennent des techniciennes principales : elles dirigent une équipe, contrôlent un procédé industriel et respect des exigences de la sécurité industrielle, elles lisent aisément des dessins techniques et de la documentation technologique.
La formation dans les domaines du service et hospitalité et du catering dure également deux ans. En revanche, la logistique prend quatre ans en raison d’un programme de formation professionnelle plus sérieux et étendu, à la fin duquel les jeunes femmes obtiennent le permis de conduire des catégories A(III), B, C, D, E.
« Partir dans un autre pays n’est pas effrayant. Ce qui est effrayant, c’est de ne pas se trouver dans la vie »
Aujourd’hui, le programme est largement populaire parmi les jeunes femmes du monde entier. Les ressortissantes d’Ouganda, d’Éthiopie, du Nigeria, de Tanzanie, de Colombie et d’autres pays du monde sont déjà venues en Russie.
Les participantes elles-mêmes remarquent qu’elles n’ont pas regretté le chemin choisi. Ainsi, Victoria Kilani du Nigeria avoue que toute sa vie, elle a rêvé de visiter la Russie. « Mon voyage ici a commencé par la connaissance avec le personnel d’Alabuga, une petite visite guidée et l’installation aux résidences confortables. L’ambiance, là-bas, était très agréable et aimable. Il y a tous dans les résidences : une cuisine spacieuse, une chambre charmante et des terrains de sport, a partagé la jeune femme. L’adaptation ici n’a pas pris beaucoup de temps. Je me suis rapidement liée d’amitié avec mes colocataires, qui m’ont aidée à m’habituer à un nouveau rythme de vie ».
D’après elle, elle travaille maintenant en tant que gestionnaire dans un restaurant. Elle a tout un groupe de personnes dans sa soumission. « Je suis venue ici sans grandes connaissances dans ce domaine. J’ai commencé en cuisine, ensuite, j’ai été serveuse. Mon management a bien apprécié mon assiduité et on m’a proposé de m’essayer dans un nouveau rôle. Je me débrouille bien. Maintenant, j’aide les nouvelles participantes à grandir et à se développer ici ».
Aïrousalèm d’Éthiopie dit qu’elle a rejoint Alabuga Start pour maîtriser un nouveau métier : « On suit une formation sur un équipement industriel moderne et reçoit une expérience professionnelle, a communiqué la jeune fille. Je recommande de ne pas manquer la possibilité et de rejoindre le programme.
Elle avoue que ce n’était pas facile pour elle de déménager à des milliers de kilomètres, mais elle a réussi : « Évidemment, j’ai eu du mal à quitter la maison. J’ai beaucoup de frères et sœurs qui ont soutenu mon choix. J’ai réalisé seulement ici que partir dans un autre pays n’est pas effrayant. Ce qui est effrayant, c’est de ne pas se trouver dans la vie ».
Les conditions proposées par la société attirent un grand nombre de personnes. Beaucoup d’entre eux aimeraient rester en Russie pour toujours.
« Après la fin du programme, j’aimerais rester à Alabuga et profiter du maximum d’opportunités », avoue Redemptor d’Ouganda.
« Je n’ai pas encore de telles opportunités de gagner autant d’argent à 20 ans dans mon pays. Ma sœur très bientôt terminera la 9-ème année à l’école. Elle a aussi l’intention de venir ici. Ce sera beaucoup plus facile pour elle et pour d’autres participantes. Après tout, nous sommes ici, et nous pouvons tout raconter et les aider à s’adapter ».
CP/APA