Ces mouvements d’humeur font suite à la réaction des américains sur le rapport de Human rights watch (HRW).
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté, vendredi, devant l’ambassade des Etats-Unis à Ouagadougou pour, disent-elles, dénoncer la déclaration conjointe des Etats-Unis et du Royaume-Uni sur le rapport de HRW accusant l’armée d’exactions de civils.
Répondant à l’appel de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne, les manifestants ont demandé aux Etats-Unis de « ne pas s’ingérer dans les affaires internes du Burkina ».
Ils ont aussi exigé que les américains clarifient leur position « vis-à-vis de l’orientation souveraine de la Transition salvatrice avec à sa tête des autorités patriotes et une armée digne et professionnelle ».
Fermée certainement à cause de la manifestation, l’enceinte diplomatique était encadrée par la police nationale.
Tenue sous forme de sit-in, la manifestation a duré à peu près une heure de temps.
Suspension de médias
Le gouvernement a convoqué, jeudi, des diplomates américain et anglais suite à la publication d’une déclaration conjointe des Etats-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni, reprenant les accusations de massacres de civils, formulées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes burkinabè.
L’ONG HRW a accusé dans un rapport publié fin avril dernier, l’armée burkinabè d’avoir tué des civils en février 2024, dans le Nord du pays.
Dans un communiqué, le gouvernement de la transition a « rejeté et condamné fermement de telles accusations infondées », visant, selon lui, à « jeter le discrédit sur nos forces combattantes engagées sur le champ d’honneur, au péril de leur vie ».
Dans la foulée, les autorités de la Transition ont suspendu plusieurs médias internationaux dont APA pour avoir publier des articles sur ce rapport.
DS/ac/APA