Cet appel intervient au moment où des médias font l’objet d’attaques verbales de voix favorables à la transition.
Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) a exhorté mercredi, l’Etat burkinabè à prendre des mesures idoines pour assurer la sécurité des journalistes et des médias dans l’exercice de leur profession.
L’instance de régulation des médias a dit constater avec « regret la récurrence de menaces proférées » à l’endroit d’organes de presse et d’acteurs des médias dans l’exercice de leur profession.
Elle a condamné les messages de haine ainsi que les appels à la violence et a exhorté les autorités administratives étatiques à « prendre les mesures idoines pour assurer la sécurité des médias et des journalistes ».
Cet appel intervient au moment où des citoyens menacent de plus en plus de s’en prendre physiquement à des journalistes, à leurs organes et à leurs biens, en raison du traitement de l’actualité sécuritaire au Burkina Faso.
La radio privé Oméga a d’ailleurs porté plainte contre X à cause de la récurrence des menaces contre ses journalistes, son fondateur et ses installations.
Le Conseil supérieur de la communication a également encouragé les professionnels de l’information et de la communication à mettre leur responsabilité sociale au cœur de leurs pratiques dans un contexte national marqué par des crises.
Face à cette situation, le CSC a exhorté les populations à la tolérance, à la pondération et à la retenue. Il a estimé que la crise sécuritaire, qui afflige les Burkinabè, les oblige à cultiver la solidarité et la cohésion sociale.
DS/ac/APA