Pour faire face à face aux exactions de groupes terroristes qui sévissent dans la zone depuis près d’une décennie, le Burkina a créé trois bataillons stationnés dans les garnisons de Arbinda (Soum, Nord), de Ougarou (Gourma, Est) et de Diapaga (Tapoa, Est).
Dans son adresse du nouvel an, le Chef de l’Etat avait annoncé la création en 2025, d’au moins cinq bataillons d’intervention rapide (BIR), placés dans des zones stratégiques.
Au nombre de plus d’une vingtaine, ces différents bataillons ont pour principales missions d’assurer l’intégrité physique du Burkina Faso.
Ils sont chargés « d’intervenir le plus vite possible et le plus en avant, en privilégiant la mobilité et la puissance de feu face à toute menace contre l’intégrité du territoire national ».
Ils sont aussi chargés « d’assurer les escortes de grands convois logistiques au profit des Forces armées nationales ou de tout autre organisme, de participer à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure, de préserver et de perpétuer les traditions militaires ».
Au pouvoir depuis septembre 2022, le Capitaine Traoré a entrepris plusieurs mesures visant un meilleur maillage sécuritaire du pays, afin de faire davantage face aux groupes terroristes.
Pour la seule année 2024, plus de 15 000 militaires ont été recrutés.
DS/te/Sf/APA