Les assises nationales qui s’ouvrent, ce samedi matin, à Ouagadougou, réuniront les Forces vives de la Nation pour délibérer sur la suite à donner au régime de transition, censé prendre fin début juillet 2024.
À quelques instants de l’ouverture officielle de cette rencontre, la salle de conférences de Ouaga 2000 est sous haute surveillance de l’armée. Un pickup stationné devant l’entrée principale est rempli de militaires. Des éléments des sapeurs-pompiers assurent également la veille.
Plusieurs banderoles, affichées de part et d’autre, appellent à s’assumer devant l’histoire : « Assises nationale sur la suite de la transition : Assumer par nous-mêmes notre destin et notre souveraineté », peut-on lire. Sur une autre : « Fils et filles du Burkina Faso, unis pour une gouvernance porteuse d’espérance pour notre peuple ».
Cette rencontre, prévue pour durer deux jours, devrait permettre de dresser un bilan de la Transition conduite par le capitaine Ibrahim Traoré depuis septembre 2022 suite à un coup d’Etat et de décider d’une probable prolongation.
Communément appelés les « Wayignans », des soutiens du capitaine Traoré qui manifestent encore ce samedi, réclament la prolongation de la Transition.
L’universitaire, Pr Abdoulaye Soma a plutôt appelé à « sauvegarder le sort de la Nation » au lieu de « rechercher le sort d’une personne ».
Plusieurs acteurs de la vie sociale et politique avaient conditionné leur participation à la levée de la mesure portant interdiction des activités des partis politiques et de la société.
DS/ac/APA