La Bad a approuvé un prêt d’un milliard de dollars pour l’opérateur ferroviaire et portuaire sud-africain.
La Banque africaine de développement (Bad) a approuvé un prêt de 18,85 milliards de ZAR (1 milliard de dollars) à l’entreprise publique sud-africaine de transport intégré de marchandises Transnet pour ses plans de redressement et de croissance.
Dans un communiqué publié vendredi, Solomon Quaynor, vice-président de la Bad chargé du secteur privé, de l’infrastructure et des projets d’industrialisation, a déclaré que le prêt de 25 ans, qui a été approuvé par le Conseil d’administration le 12 juillet, était entièrement garanti par le gouvernement sud-africain.
Quaynor a assuré que le prêt faciliterait la première phase du plan d’investissement quinquennal de Transnet, d’un montant de 152,8 milliards de ZAR, qui vise à améliorer la capacité existante avant l’expansion des segments prioritaires de l’ensemble de la chaîne de valeur du transport.
« Notre partenariat permettra à Transnet de mettre en œuvre un plan de redressement complet, en s’attaquant aux inefficacités opérationnelles, en particulier dans les secteurs ferroviaire et portuaire », a-t-il déclaré.
Transnet a récemment été confrontée à des défis opérationnels dans ses activités ferroviaires et portuaires essentielles, résultant d’un sous-investissement dans l’infrastructure et l’équipement, de vols et de vandalisme, ainsi que de chocs externes tels que les inondations et les effets de la pandémie de Covid-19.
Depuis octobre 2023, la société s’est engagée dans un plan de redressement qui vise à remettre en état l’infrastructure et à accélérer la relance des opérations sur une période de 18 mois. L’entreprise compte se concentrer sur le rétablissement des performances opérationnelles et des volumes de fret afin de répondre aux demandes de sa clientèle.
Les activités du système de fret de la société contribuent de manière significative à l’économie de l’Afrique du Sud, et ses opérations servent de canal essentiel pour les marchandises à destination des pays enclavés tels que le Botswana, la Zambie, le Zimbabwe et la République démocratique du Congo, via le port de Durban.
JN/lb/ac/APA