Les saisies de cocaïne se sont multipliées ces derniers temps en Afrique du Sud, ravivant le débat sur le rôle du pays en tant que plaque tournante pour les réseaux de trafiquants de drogue.
Les autorités sud-africaines ont arrêté quatorze passeurs de drogue à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg au cours des deux dernières semaines seulement, une situation inquiétante qui met en évidence la réputation croissante du pays comme plaque tournante du trafic de drogue.
La dernière arrestation a eu lieu dimanche lorsqu’un ressortissant paraguayen, en provenance du Brésil, a été arrêté en possession d’environ 20 balles de cocaïne.
L’incident a suivi de près une autre arrestation importante une semaine auparavant, lorsqu’une Sud-Africaine, également en provenance du Brésil, a été appréhendée avec 110 balles de drogue – la plus grande quantité saisie en huit ans, selon le service de police sud-africain (SAPS).
Les deux individus auraient été profilés avant leur vol et arrêtés à leur arrivée en Afrique du Sud, ce qui suscite des inquiétudes quant au nombre d’autres personnes qui auraient pu passer entre les mailles du filet.
Cette tendance alarmante soulève des questions sur le rôle du pays dans le trafic de drogue sur le continent et sur l’efficacité des mesures de contrôle aux frontières.
La multiplication des arrestations a suscité des spéculations quant à savoir si l’Afrique du Sud est en train de devenir un haut lieu des cartels de la drogue ou si ce problème perdure et que les forces de l’ordre ne font que renforcer leurs efforts.
La semaine dernière, deux trafiquants néerlandais ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de voyager avec 80 kg de khat -une plante stimulante – d’Afrique du Sud vers les Pays-Bas via Dubaï.
JN/fss/ac/Sf/APA