Opérationnelle depuis 40 ans, la centrale nucléaire sud-africaine de Koeberg a obtenu une prolongation de sa durée de vie.
Le régulateur nucléaire national d’Afrique du Sud a accordé une prolongation de la durée de vie opérationnelle de l’unité 1 de la centrale nucléaire de Koeberg, ce qui constitue une mesure importante visant à renforcer la sécurité énergétique du pays.
La centrale nucléaire de Koeberg, située près du Cap, est actuellement la seule centrale nucléaire d’Afrique du Sud et est opérationnelle depuis 1984.
Sa période d’autorisation initiale arrivait à expiration, ce qui soulevait des questions quant à ses capacités futures de production d’électricité.
Mardi, le ministre de l’Énergie et de l’Électricité, Kgosientsho Ramokgopa, a salué cette prolongation comme « un témoignage des excellents résultats de Koeberg en matière de sécurité » et « une affirmation du rôle vital de l’énergie nucléaire dans notre bouquet énergétique ».
« Cette prolongation nous permettra de continuer à fournir de l’électricité de manière fiable tout en contribuant à notre transition vers une énergie propre », a déclaré M. Ramokgopa.
Il a fait remarquer que la prolongation du service de Koeberg était non seulement cruciale pour répondre à la demande croissante d’électricité, mais aussi conforme aux objectifs de l’Afrique du Sud en matière de sources d’énergie plus propres et plus durables.
Alors que l’Afrique du Sud fait face à un réseau électrique instable qui a entraîné des délestages et des pannes ces dernières années, l’énergie nucléaire apparaît comme une option à la fois fiable et à faible émission de carbone dans le cadre de sa stratégie énergétique diversifiée.
Avec ce feu vert réglementaire, l’attention va maintenant se porter sur la mise en œuvre de mesures de sécurité renforcées et de gains d’efficacité opérationnelle qui étayeront la contribution étendue de Koeberg au paysage de l’approvisionnement en électricité de l’Afrique du Sud.
JN/lb/ac/Sf/APA