Dans le sillage de la mobilisation de 600 millions de FCFA, le gouvernement de transition du Mali a récemment pris des mesures concrètes pour faire face aux conséquences des inondations sur le système éducatif du pays.
Le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga a présidé une réunion du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes le 15 octobre 2024.
« Redoublons d’efforts. La machine étatique est en marche », a déclaré le Premier ministre lors de cette rencontre, soulignant l’urgence de la situation.
Le ministre de l’Éducation nationale, Amadou Sy Savané, a présenté un rapport détaillé sur la situation. Il a notamment indiqué que « des actions ont été entreprises, telles que l’établissement et la stabilisation de la liste des écoles touchées, ainsi que la réhabilitation des salles de classe endommagées. »
Face à l’ampleur du défi, le gouvernement a adopté une approche collaborative. Le communiqué précise que « le ministre de l’Éducation nationale a sollicité l’intervention du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, afin qu’il instruise les gouverneurs pour procéder à l’évacuation des écoles occupées. »
Dans le cadre de ces efforts, le gouvernement malien a annoncé que « grâce au soutien de l’UNICEF, chef de file des partenaires internationaux, des tentes, abris provisoires, seront installées pour servir de salles de classe provisoires. »
Le communiqué officiel fait également état d’une réflexion à long terme : « Face aux impacts croissants du changement climatique et à la nature cyclique de cette crise, le gouvernement s’est engagé à adopter une approche à long terme. » Cette stratégie inclut notamment des projets visant à « lutter contre le ‘désert numérique’ en promouvant la numérisation des contenus éducatifs et en facilitant l’enseignement à distance. »
Le coût total de mise en œuvre de ces mesures est estimé à 600 millions de FCFA, selon les informations fournies par le gouvernement malien.
AC/Sf/APA