Le transport public à Casablanca, les créances des entreprises et les souffrances des travailleuses dans les fraiseraies d’Espagne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur le transport en commun à Casablanca. Les bus à Casablanca sont difficiles d’accès. Les retards et délabrements font partie du quotidien des usagers de la route. Face aux multiples couacs, les habitants de la métropole doivent prendre leur mal en patience, relève le journal.
Il faut dire que la situation actuelle nous fait perdre à tous de l’énergie et de l’effort. Il suffit pourtant de prendre une seule décision pour renverser la vapeur : il faudrait juste sortir le chéquier et passer une commande d’une bonne centaine de bus flambant neufs et le tour est joué, note-t-il, appelant à faire passer le confort des habitants avant toute autre considération et rendre les moyens de transport plus accessibles à tous pour permettre aux familles nombreuses de faire leurs trajets dans les meilleures conditions.
+L’Economiste + aborde les créances des entreprises. « On fait tout ce qu’il faut, et encore bien davantage », pour que l’argent « reste dans les caisses ». Et « les créances des entreprises sur l’Etat s’accumulent, s’accumulent, s’accumulent… », déplore le quotidien.
Les investissements locaux sont sanctionnés de 20% du fait de la TVA confisquée… On connaît malheureusement tous les chiffres de faillites des PME ou les douloureux redressements des grosses sociétés, constate-t-il.
+Al Massae+ se fait l’écho d’un article du New York Times qui se penche sur le calvaire des saisonnières marocaines dans les champs de fruits rouges en Espagne.
Le média américain, repris par le quotidien arabophone marocain, rapporte l’histoire de certaines d’entre elles.
Il y a un peu plus d’un an, une jeune mère a confié ses enfants à son mari au Maroc et est allée travailler dans une fraiseraie près de la ville d’Almonte, sur la côte sud-ouest de l’Espagne », précise le journal.
Enceinte de son troisième enfant et ayant besoin d’argent, elle est maintenant bloquée en Espagne et attend son procès après avoir rejoint neuf autres femmes de la même ferme, qui ont porté plainte contre plusieurs responsables et chefs d’équipe. Elles les accusent d’abus sexuels.
« Le sexisme et le racisme créent des situations dans lesquelles elles ne peuvent pas se plaindre et où les relations de pouvoir rendent les choses particulièrement difficiles à dénoncer », déclare Emmanuelle Hellio au New York Times, une sociologue qui a décrit les conditions de vie dans les exploitations espagnoles.
HA/APA