La levée des restrictions sur les voyages, l’offre étoffée de la RAM, la question de l’autorisation des médecins étrangers d’exercer au Maroc et les enjeux de la sauvegarde de la mémoire et du patrimoine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+Le Matin+ rapporte que l’Organisation arabe de l’aviation civile (OAAC) a plaidé, jeudi à Rabat, en faveur de la levée des restrictions sur les voyages, tout en tenant compte des recommandations et des précautions privilégiées par les autorités de santé publiques.
Lors de la séance d’ouverture des travaux de sa 26e Assemblée générale ordinaire, tenue jeudi et vendredi à Rabat, l’Organisation a insisté sur la nécessité de mener des négociations directes avec l’Union européenne pour parvenir à une reconnaissance mutuelle des attestations de vaccination contre la Covid-19.
+L’Economiste+ fait savoir que La compagnie nationale, Royal Air Maroc, a annoncé que près de 1400 vols supplémentaires d’une capacité de plus de 220.000 sièges seront programmés dès le début de juillet.
Au total Royal air lance 11 nouvelles lignes directes reliant les villes marocaines aux grandes métropoles européennes. « Tous les sièges de ces 11 nouvelles routes sont vendables sur le site, Appli RAM ou auprès de l’agence de votre choix », indique la compagnie.
+L’Opinion+, qui évoque l’autorisation des médecins étrangers d’exercer au Maroc, dont une loi vient d’être adoptée par la Chambre des représentants, écrit que cette démarche est « décriée avec force » par l’ensemble du corps médical national, dans le public et surtout le privé.
Cette loi, qui vient pourtant d’être approuvée après qu’elle ait « profité de l’alibi » de la généralisation de la couverture sanitaire au profit de l’ensemble des Marocains, part d’une bonne intention, celle de combler le « déficit désastreux » en médecins au Maroc, explique la publication.
La loi étant désormais adoptée, reste à l’immuniser contre des dérives via la loi-cadre sur la Santé qui est censée fixer le Cap en la matière, notamment à travers une carte sanitaire opposable au privé, ainsi que par le truchement de verrous juridiques dans les décrets d’applications, préconise-t-il.
+Al Bayane+, qui revient sur les enjeux de la sauvegarde de la mémoire et du patrimoine, écrit que la préservation, la réhabilitation et la conservation de la mémoire et du patrimoine ont été incontestablement au cœur des préoccupations de notre pays depuis quelques années déjà.
L’attention accordée à la mémoire vise à mettre en valeur la singularité de l’histoire, « notre histoire fondée sur la diversité culturelle, linguistique, ethnique, religieuse », alors que l’intérêt pour le patrimoine, à la fois matériel et immatériel, se traduit concrètement dans des programmes de restauration des édifices religieux, des cimetières, des lieux de culte, sans oublier bien entendu, de nombreux monuments historiques et sites emblématiques, constate le quotidien.
Il appelle la société civile, les médias, les écoles, les universités, ainsi que tous les acteurs concernés à renforcer leurs efforts pour sensibiliser les gens à l’importance du patrimoine et de sa sauvegarde.
HA/APA